Jeudi 18 novembre de 19h30 à 22h 30
Réunion publique
« Les engagements féministes face aux intégrismes
et aux pouvoirs politico-religieux : solidarités, acquis et limites »
Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan 75002 Paris
Métro Sentier.
Entrée libre
A l’initiative du Réseau Féministe « Ruptures », plusieurs associations et individu-es féministes ont constitué, en septembre
2008, le groupe transversal « Laïcité. Luttes contre les intégrismes religieux ».
Entre autres actions, il a établi un dossier chronologique sur les initiatives et les luttes menées par les mouvements
féministes en France de 1989 à 2009.
Dans le cadre des 40 ans du Mouvement de libération des femmes, nous vous invitons à une soirée-débat sur le thème : « Les
engagements féministes face aux intégrismes et aux pouvoirs politico-religieux : solidarités, acquis et limites ».
Nous vous proposons d’échanger nos réflexions et analyses critiques sur cette expérience passée, de comprendre les difficultés
rencontrées, de faire un état des lieux aujourd’hui et de réfléchir aux perspectives d’action.
Lors de cette soirée, le dossier chronologique sera en vente.
Différentes personnalités ayant pris connaissance du dossier nous feront part de leurs points de vue et de leurs réflexions
:
Bernice Dubois, Commission de lutte contre les extrémismes religieux de la CLEF (Coordination pour le lobby européen des femmes
– France)
Marieme Hélie-Lucas, coordinatrice du réseau SIAWI (Secularism is a women’s issue)
Wassyla Tamzali, Collectif Maghreb égalité
Fiametta Venner, revue Prochoix
Débat avec la salle
Contacts :
Monique Dental : monique.dental@orange.fr
Claudie Lesselier : claudie.lesselier@wanadoo.fr
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Dimanche 17 octobre, de 18 à 23h
La fête au Tango
Avec les DJ's de la Flèche d'Or, Isabelle et ses copines.
Avec la projection des événements 2010.
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Colloque
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Cinéma / Vidéo
Jeudi 7 au dimanche 10 octobre 2010
Sisterhood is powerful
Au Nouveau Latina - 20, rue du Temple, 75004 Paris, tél. 01 42 78 47 86
En partenariat avec la Mairie de Paris (Observatoire de l’Égalité femmes hommes, Mission cinéma)
et le Cinéma le Nouveau Latina.
Séance d'ouverture le jeudi 7, deux séances vendredi 8 le soir, trois séances samedi 9, trois séances dimanche 10, clôture autour d'un verre dimanche soir.
Programmation proposée par Cathy Bernheim et Nicole Fernández Ferrer.
http://www.centre-simone-de-beauvoir.com
http://www.facebook.com/pages/Centre-audiovisuel-Simone-de-Beauvoir/322512114438
TO DELPHINE, WITH LOVE
Avant l’hommage que va lui consacrer la Cinémathèque française (du 22 septembre au 11 octobre), le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir tient à associer Delphine
Seyrig à cette programmation consacrée à la lutte des femmes pour leur libération.
Voici 20 ans que Delphine est partie. S’est éteinte, comme on dit, pour autant qu’une telle lumière puisse s’éteindre. Comme une étoile morte, a dead star, elle
continue de briller sur les écrans, dans les mémoires. Car au cinéma, les actrices ne meurent jamais : elles apparaissent et disparaissent au gré des modes, de la volonté des faiseurs de film et
des aléas de la vie. Mais leur image ne meurt pas. Seuls meurent les supports, pellicules ou pixels qui s’effacent, dit-on, plus vite que le souvenir dans nos vies éphémères. Au cinéma le temps
n’est rien qu’une convention–ce qu’ensemble nous tenons pour vrai, réel ou simplement, nécessaire. Le temps d’un film ou de l’éternité, c’est pareil. Mais Delphine était aussi une femme entêtée.
L’éternité ne lui suffisait pas : elle voulait que les femmes soient heureuses, libres et débridées dans la vraie vie. C’est pourquoi, s’emparant de la vidéo, son premier geste a été de réclamer
la libération d’une prisonnière politique (Inez, 1974). Puis elle a mis sa fantaisie au service de combats souvent jugés dérisoires par la société qui l’encensait par ailleurs (Maso et Miso vont
en bateau, 1975 ou Scum Manifesto, 1976) ou dévoilé l’envers du décor dans lequel évoluaient les actrices de son époque (Sois belle et tais-toi, 1977). Des vidéos diffusées par le Centre
audiovisuel Simone de Beauvoir, qu’elle a contribué à créer avec Simone de Beauvoir, Carole Roussopoulos, Ioana Wieder et quelques autres, en 1982.
DE LA FORCE DES FEMMES
Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? Mais qu’est-ce qu’elles font, elles, les pires de toutes ? Elles dressent un toit. Elles marchent de Hendaye à Chypre et
retour. Elles envoient des lettres chez elles ou ploient sous le poids de la rumeur… Mais elles ne rompent pas. « Rompez ! », ce n’est pas dans leur vocabulaire. Ce sont des femmes en
marche, en lutte, en colère, ces féministes dites de la deuxième génération qui, un peu partout à travers le monde, font exploser les stéréotypes depuis quelques décennies. Du tract au
théâtre, du marteau sans faux-cils à l’art comptant pour quelque chose (par opposition à « l’art comptant pour rien » cher à tant de conservateurs), leurs outils sont divers. Mais toujours,
pour les suivre, les accompagner, il y a une caméra. Et bien souvent, derrière elle, le regard d’une ou de plusieurs femme(s).
C’est ce qu’il faut pour monter en intensité : des regards et des femmes. Dessus, dessous, devant, derrière (la caméra). Et pour que le message soit puissant, il
faut que les femmes aiment les femmes. Qu’elles les écoutent et qu’elles les enregistrent. Qu’elles les caressent du regard et qu’elles les filment du bout des doigts. Il faut que les
femmes s’aiment. Ça y est, la rumeur enfle, des voix se font entendre de plus en plus distinctement. Entre celles qui s’exclament : « Depuis le temps qu’on vous le dit » et celles qui jamais au
grand jamais n’accepteront les diktats de la masse, entre celles qui « Non merci, sans façon » et celles qui « aiment les hommes », quelle cacophonie ! Mais qui a dit qu’aimer ça se passait
seulement derrière les portes closes, au fond d’un lit, dans la pén…(h)ombre ? Dessus, dessous, mais jamais à côté ? À deux mais jamais plus ? Qui a dit qu’aimer les femmes, c‘était ne pas
aimer le reste de l’humanité ? Qui a dit que la fraternité n’avait pas de féminin ?
Les films que nous vous proposons ici vous prouvent le contraire.
Ils montrent que la force des femmes est d’être ensemble, de se battre ensemble, de rire ensemble. Ils affirment qu’elles peuvent partager toutes les choses de la
vie sans en avoir honte. Ils démontrent que le gène du double débrayage n’existe pas : que le mot charpentier peut s’employer au féminin, que l’art des femmes parvient à faire trébucher le vieux
monde macho dans ses propres voiles… Et qu’un regard peut être une arme efficace pour démolir les forteresses.
SISTERHOOD = SORORITÉ ?
En 1970 paraissait aux États Unis un recueil de textes intitulé « Sisterhood is powerful ». Membre du groupe des New York Radical Women et co-fondatrice du
W.I.T.C.H., la poétesse Robin Morgan faisait preuve d’une largesse d’esprit qui prévalut longtemps dans les mouvements des femmes de la deuxième génération, en publiant une série de contributions
disparates, mais dont l’ensemble donnait une photographie assez exacte de ce qui se passait alors chez les féministes américaines. De la charte presque réformiste du N.O.W. au SCUM Manifesto, le
spectre était large, et le choix, vaste. Et le mot « sisterhood » qui couronnait cette démarche, devint emblématique de cette tolérance. Et cela d’autant facilement que la langue anglaise avait
un autre mot, « sorority », pour décrire le lien entre deux sœurs. Par contre en France, le seul mot « sororité » par lequel se traduisent les deux termes, n’a jamais été vraiment
revendiqué. Jusqu’à récemment où quelques intrépides ont sorti le slogan « Liberté, égalité, sororité » pour fêter l’anniversaire des 40 ans du mouvement de libération des femmes.
Cathy Bernheim
JEUDI 7 OCT.
20h
MAIS QU’EST CE QU’ELLES VEULENT ?
de Coline Serreau. France, 1975, 90’
Témoignages de huit femmes, ouvrières, paysannes, mères de famille qui s’interrogent sur leur vie, leur place dans la société…
Elles se battent contre les inégalités, les préjugés,les conditions qui leur sont faites… Elles ne renoncent pas, et se livrent à la caméra les yeux grands ouverts sur le monde. En présence de
Coline Serreau, réalisatrice (sous réserve) –
Projection suivie d’une rencontre autour d’un verre.
VENDREDI 8 OCT.
20h
LETTERS HOME
de Chantal Akerman. France, 1986, vidéo, coul., 104’
Pièce de François Merle : 11 février 1963, Sylvia Path, poétesse américaine,se donne la mort. Une longue correspondance
la reliait jusque-là à sa mère. Projection suivie d’une rencontre avec Chantal Akerman et Ioana Wieder fondatrice du Centre
audiovisuel Simone de Beauvoir.
22h
Vidéo et Art. Séance concoctée et présentée par Élisabeth Lebovici, critique d’art
GUERRILLÈRE TALKS
de Vivienne Dick.Etats-Unis, 1978, S8, coul., 28’
Inspirée des Guérillères, de Monique Wittig et des recherches de la psychanalyste Luce Irigaray, Vivienne Dick, cinéaste (alors)
punk et (déjà) féministe, s’est lancée à la recherche d’un langage révolutionnaire au féminin pluriel. Elle construit son cinéma devant nos yeux, ou du moins une forme de cinéma partagé avec ces
guerrières --Lydia Lunch, Pat Place, Adele Bertei, Tina Lhotsky...-, qu’ont été ces femmes surgies comme des fusées sur la scène newyorkaise de la fin des années 70’s. Huit magasins de film super 8 non montés se succèdent, séparés par des entames rouges, laissant chacune
apparaître et occuper l’image et le son à sa guise, sans obéir à la voix de son maître. (E.L)
MY NECROPOLIS
de Moyra Davey,France, Canada, 2009, vidéo, coul., 30 min
Ce qui me plait dans l’oeuvre de Moyra Davey, artiste, écrivaine et vidéaste vivant à New York et ayant séjourné durant un an à
Paris, c’est qu’elle partage chacune de ses hésitations, de ses interrogations dans ses productions, sans rendre celles-là plus intelligentes, plus belles, plus totalisantes, plus lêchées. Ainsi,
dans My Necropolis, elle donne un texte à lire et à interpréter par ses proches: l’extrait d’une lettre de Walter Benjamin à Gershom Scholem (1931), que Davey cherche en vain à comprendre.
L’enquête de Davey englobe des amies traductrices, des amieshilarantes mais aussi son fils et son
compagnon, englobant aussi des vues de cimetières parisiens et des tombes en particulier. Celles-là référent à l’écriture, aux
écrivain(e)s, à la lecture, à la mélancolie. (E. L)
SAMEDI 9 OCT.
18h
SOME AMERICAN FEMINISTS
de Luce Guilbeault, Nicole Brossard & Margaret Wescott. Canada, 1980, 56’, coul
Luce Gulbeault s’entretient avec Rita Mae Brown, auteure et poète, Margo Jefferson, écrivaine et critique, Kate Millett, auteure
et sculpteure, Lila Karp, écrivaine et professeure, Ti-Grace Atkinson, théoricienne et activiste féministe, Betty Friedan, auteure.
20h
INÈS
de Delphine Seyrig. France, 1973, vidéo, n/bl., 19’ 28
Delphine Seyrig dénonce avec force l’emprisonnement et les sévices dont a été victime Inès Etienne Romeu, militante brésilienne
opposée à la dictature emprisonnée en 1971.
LA MARCHE DES FEMMES À HENDAYE
de Carole Roussopoulos & Ioana Wieder, France 1975, vidéo, n/bl., 30’
Mille femmes venues de toute la France se rassemblent à Hendaye le dimanche 5 octobre 1975 contre les exécutions de militants
basques par le régime franquiste.
LA MARCHE DU RETOUR DES FEMMES À CHYPRE
de Carole Roussopoulos. France, 1975, vidéo, n/bl., 40’
Avec l’appui de délégations de femmes, venues du monde entier, les femmes chypriotes s’efforcent d’obtenir, par une marche
pacifique, l’application de la résolution de l’ONU ordonnant le retour des réfugiés chez eux.
Projection présentée par Hélène Fleckinger, Association Carole Rousopoulos
22h
LA RUMEUR (THE CHILDREN’S HOUR)
de William Wyler. États-Unis, 1961, 35’, n /bl., 1h 44
Dans une petite ville de province, deux amies Karen Wright et Martha Dobie dirigent une institution pour jeunes filles, aidées
par Lily, la tante de Martha, une ancienne actrice excentrique. Projection présentée par Cathy Bernheim, journaliste écrivaine.
DIMANCHE 10 OCT.
16h
RAISING THE ROOF
de Veronica Selver & Françoise Flamant. États-Unis, 2005, vidéo, coul. 30’
Les Seven Sisters un collectif américain de femmes charpentières, brisent les discriminations professionnelles et prouvent leurs
talents.
MAIS QU’EST-CE QU’ELLES FONT ?
Groupe la Griffone, 198 ?, vidéo, coul., 42’
Des femmes créent, travaillent, mettent en commun ressources et combats.
ALLERS VENUES
de Vivian Ostrovsky. France, 1984, 16’, coul., 12’
À la campagne, un groupe d’amies vont et viennent entre poulets, chiens et chats. Projection en présence des réalisatrices des
trois films.
18h
SÉANCE INA
Concoctée et présentée par Catherine Gonnard.
20h
YO LA PEOR DE TODAS
de Maria Luisa Bemberg. Argentine, 1990, 35mm, coul., 105’
Soeur Ines de la Cruz, non admise à l’université parce qu’elle était femme, rentre au couvent où elle devient, en proie à la
misogynie du Mexique de l’époque, une des plus grandes savantes et poétesse de l’empire espagnol du XVIIe siècle.
Bravo à Nicole, Laetitia,Cathy, Marion la graphiste et toute l'équipe du Centre
pour cette très belle affiche, ce très beau dépliant,
ce programme que nous allons (re) découvrir… Michèle Dublog.
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Expositions, discussions, concerts
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Colloque
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Fête
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Le programme général
40 ans de mouvement de libération des femmes - 2010
Diffusé le
depuis 1er mai
Le programmes général :
(Non
exhaustif)
Au Forum des images
du 11 au 14 mars
Expositions Catherine Deudon
Mairie du 9° du 1er zu 11 mars, Mairie du 10° du 17 au 27 mars
Exposition La Barbe - Espace Simone de Beauvoir à NANTES du 4 au 27
mars
Ce calendrier publié en février sera augmenté et actualisé au fur et à mesure.