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Re-Belles. 40 ans du mouvement de libération des femmes , MLF Appellation d'Origine Incontrôlée. Objectif : FÉMINISTES TANT QU'IL FAUDRA !

• Livres et revues 2011-2012

Les faits durables
 Emmanuèle Jawad   
Éditions iXe, collection ixe' prime, Juin 2012

 

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Poète, Emmanuèle Jawad creuse la langue jusqu'à obtenir une prose trouée, lacunaire, allégée des vides du discours. Touchés par ce travail de fragmentation, les mots éclatent de polysémie, ils s'entrechoquent et se frottent les uns aux autres dans un crépitement de significations. L'histoire qu'ils délivrent a trait à l'emprise du genre, aux stratagèmes à déployer pour s'en déprendre. Elle s'illustre de faits aléatoires et têtus, aux effets durables. "Répertorier les événements de son temps n'entame en rien la fiction."

 

Les faits durables rassemblent :

- des faits :

«la voix d’une tonalité grave ne l’autoriserait à s’exprimer publiquement un trouble visuel se dégage : les épaules larges le torse sans poitrine apparente la pilosité légère au-dessus de la lèvre supérieure son déplacement»

«des contestations empruntent les voies urbaines TunisLecaireLisbonneLondresMexicoTelAvivNewYork»

«L’enquête révèle que les convois d’animaux empaillés furent dans un premier temps expédiés par la victime au musée de la Chasse et de la Nature par erreur…», etc.

- des effets :

… fausses moustaches barbes postiches ajouts attributs systèmes pileux de synthèse la barbe !

la clé la barbe — postures — effets durables…, etc.

- les effets de :

Carol, Justine,, Angèl,,, Raph.,,,, Juliette,,,,, Caster – suite où interviennent aussi Alice, Clorinde d’un chant, Shane prénom d’emprunt (il lui rappelait l’héroïne d’une série culte dans les années 2000), d’autres encore et Claude Cahun.

 

 

• 

 

Le test de féminité dans les compétitions sportives

Une histoire classée X ?

Anaïs Bohuon

Éditions iXe  

 

 

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« Elles [auraient] “trop de muscles“, des épaules “baraquées“ ou “trop carrées“, “pas assez de poitrine“, des “hanches gommées“ ou encore une pilosité “anormalement abondante“ », rappelle Anaïs Bohuon citant un rapport consacré aux sportives dans les années 1930. 


Après des années de remise en cause des performances féminines dans les compétitions sportives en raison de morphologies jugées trop masculines, c’est en 1966 que le comité de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a instauré “un test de féminité“ appelé aussi, depuis quelques années, “contrôle de genre“. “Ces athlètes se rapprochent des hommes non seulement par le physique mais aussi par les performances : leurs records extraordinaires réduisent de plus en plus l’écart entre les sexes…“

 

Dans ce livre qui se lit comme un polar, l’auteur détaille la recherche obsessionnelle par la médecine et le monde du sport de la moindre « déviation » en matière de différence des sexes, la crainte de voir se glisser l’un ou l’autre dans les compétitions réservées, finissant par produire une impression d’étrangeté, et la chasse à l’intrus par virer au burlesque digne d’une séquence de Buster Keaton ou Mack Sennett…

 

De la dénonciation des sportives « baraquées » à la honteuse remise en cause des exploits de Caster Semyana à Berlin en 2009 pour raison de dépassement de taux de testostérone, c’est la même idéologie de la différence des sexes qui s’exprime. Et comme le fait remarquer Anaïs Bohuon : « S’agissant de la définition différentielle des sexes, si la médecine appliquait ces critères normatifs à l’ensemble de la population, la distinction mâle/femelle ne tiendrait pas. »

 

On commençait à s’en douter et cette enquête passionnante le confirme, dans un domaine où pourtant, tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes hétéronormés.

CB et MR

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Dames, sex-aequo ?

Louis-Georges Tin

Article paru dans l'édition du 05.07.12

 

SELON LA LÉGENDE, au IXe siècle, la papesse Jeanne aurait accédé à la papauté en cachant à tous qu'elle était une femme. L'imposture fut finalement découverte, mais, dès lors, pour éviter pareille mésaventure, un rite aurait été instauré : à l'élection d'un nouveau pape, un diacre serait chargé de vérifier manuellement si le nouveau pontife a des testicules, comme il se doit. Si tout va bien, il s'exclame : « Duos habet et bene pendentes ! » (« Il en a deux, et bien pendants »). Le souci est louable, mais la méthode un peu « crade », non ? Je me permets donc d'interpeller ici le Vatican : si vraiment cette pratique existe, comme le confirment les plaisantins, j'invite le Saint-Siège à utiliser des techniques plus modernes, plus propres, plus convenables. Benoît, si tu nous lis, n'hésite pas à acheter ce livre remarquable d'Anaïs Bohuon sur le test de féminité dans les compétitions sportives.

 

A la croisée de l'histoire, de la sociologie et des études sur le genre, Anaïs Bohuon, maîtresse de conférences en sciences et techniques des activités physiques et sportives, a pour but de mettre en lumière les perplexités du monde du sport sur la question des femmes, et de la féminité.

Des fausses femmes

Pour Pierre de Coubertin, le fondateur de l'olympisme moderne, les choses étaient claires : « Une olympiade femelle serait impensable, impraticable, inintéressante, inesthétique et incorrecte. » D'autres souhaitaient que les femmes fassent du sport (car des femmes « saines » donnent des enfants « sains »), mais craignaient que cette pratique ne déforme leur corps, en le « virilisant ». D'où cette injonction contradictoire, dont parle Elsa Dorlin dans son excellente préface : « Les sportives doivent être des dieux du stade tout en gardant une taille de guêpe et en restant des fées du logis. »

 

Mais plus les femmes progressent dans ce domaine, plus augmente le soupçon : une championne, est-ce encore une vraie femme ? Selon le médecin du sport Jean-Pierre de Mondenard, aux Jeux olympiques de Tokyo, en 1964, « 26,7 % des athlètes féminines médaillées d'or n'étaient pas des femmes authentiques ». En 1968, sa consoeur Ingrid Bausenwein affirmait que « cinq records du monde en athlétisme sur onze sont détenus par des athlètes dont le sexe lui paraît sujet à caution ».

 

Pour répondre à cette angoisse, les fédérations sportives internationales ont progressivement imposé des tests destinés à identifier les « fausses » femmes. Ainsi, précise Anaïs Bohuon, de 1972 à 1990, 13 personnes ont été exclues, très souvent des personnes intersexes, présentant des attributs sexuels de l'un et l'autre sexe. Récemment, la polémique internationale autour de Caster Semenya, championne sud-africaine, a remis cette question sur la sellette. Mais ces tests se révèlent à la fois arbitraires et discriminatoires, et l'on se rend compte qu'il est impossible d'arriver à une définition univoque de la différence des sexes. La biologie elle-même y perd son latin : selon qu'on considère le sexe humoral, le sexe anatomique, le sexe hormonal, le sexe chromosomique ou le sexe psychologique, on arrive à des résultats très différents.

 

Alors, qu'est-ce donc qu'une « vraie » femme ? Cela a-t-il un sens ? Et pourquoi voulons-nous tellement le savoir ?

 

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ÉCOUTER L'ÉMISSION SUR france culture 

ICI >>>> 

Sur France Culture, "à la grande table", avec Geneviève Brisac, Éric Fassin et Myriam Marzouki, le 21 juin 2012

 

http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-1ere-partie-comment-definir-la-feminite-2012-06-21

 


Femmes voilées aux Jeux olympiques

Annie Sugier en collaboration avec Anne-Marie Lizin et Linda Weil-Curiel

 

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Comprendre le féminisme

Essai Graphique, 

 

Marie-Hélène Bourcier et Alice Moliner

aux éditions Max Milo


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La face cachée du genre

Natacha Chetcuti et Luca Greco

Presses Sorbonne Nouvelle

 http://psn.univ-paris3.fr

 

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La « face cachée du genre » renvoie à la façon dont le langage continue à être dans les études de genre un objet presque invisible. Alors que les travaux des historien-ne-s, des littéraires, des philosophes, des sociologues, des anthropologues et des politistes sont largement intégrés dans le domaine des études de genre, on constate la quasi-absence des recherches linguistiques dans ce champ qui connaît depuis quelques années un véritable essor au sein des sciences sociales.

Ce livre se propose de combler ce vide en renouvelant les débats autour du langage en tant qu’outil de construction du genre, de reproduction des inégalités de sexes et de lutte contre la domination masculine…

 

 

 

Les féministes de la deuxième vague

Sous la direstion de Christine BARD

Collection Archives du féminisme

Presses Universitaires de Rennes

 

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Cet ouvrage retrace l’histoire du féminisme à la lumière de celle des féministes, dans la période de l’après Mai-68. Qui est féministe ? Pourquoi ? L’ouvrage insiste sur la diversité des féministes en France, au-delà du MLF, grâce à de multiples voix de militantes associatives, d’artistes, de syndicalistes, d’intellectuelles, toutes attachées également à d’autres causes, groupes, classes ou identités… Unies ? Non, pas toujours. S’ignorant même, parfois


 

 

 

 

Etat des lieux 

Eliane Viennot 
Éditions iXe, fonctions dérivées, Mai 2012  

 

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Nous retrouvons la nuit liquide d'avant notre naissance, du temps où nos yeux clos ne nous servaient pas à nous reconnaître, où nos bouches ne se parlaient pas, et où nos mains, nos pieds, nos bras, nos visages, nos genoux, dans leurs tâtonnements muets, suffisaient à nous assurer que l'autre était bien là – du temps où la séparation n'existait pas.

A comme Agadir, B comme Berkeley, C comme Caluire…

D'abord, c'est comme un jeu, une proposition ludique qui pourrait s'énoncer ainsi : « Associez à chacune des lettres de l'alphabet un lieu qui vous est familier, racontez ce qu'il vous évoque. »

Vingt-six lettres, comme autant de miroirs tendus à la mémoire afin d'y capter le reflet de souvenirs dont chacun apporte avec lui la couleur, les odeurs, la lumière d'un lieu particulier. Et le moment qui lui est associé .

L'ordre alphabétique de cette géographie intime bouscule la chronologie en y introduisant hiatus et correspondances. Mis bord à bord, les souvenirs de l'enfance, de la maturité, de la jeunesse, tracent un chemin en zigzag à travers le temps de la vie. Les vingt-six récits courts qu’ils inspirent s'écrivent comme la mémoire, toujours, les conserve – au présent. 

 

Professeure de littérature française de la Renaissance à l'Université Jean Monnet de Saint-Étienne), spécialiste de Marguerite de Valois et d'autres «femmes d'Etat» de la Renaissance, Éliane Viennot s’intéresse plus largement aux relations de pouvoir entre les sexes et à leur traitement historiographique sur la longue durée. Féministe depuis les années 1970, elle s'est notamment investie dans les campagnes pour le droit à l'avortement, pour la parité et pour l'institutionnalisation des études féministes.

 

 

 


 

La fabrique du féminisme

Geneviève Fraisse

Éditions Le passager clandestin


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Ce livre est né de la congruence, constatée à maintes reprises depuis 40 ans, entre recherche théorique et actualité de l'histoire. Conçu comme un parcours, il est une sélections d'articles et d'entretiens parus dans divers revues et journaux entre 1975 et 2011. Il s'agit, ici, de rappeler que c'est dans l'histoire en acte que les questions théoriques du féminisme ont pris et continuent d'avoir des chances de prendre forme. Et de montrer que cette pensée est éminemment politique en réaffirmant avec force que "les sexes font l'histoire".


Geneviève Fraisse est philosophe, directrice de recherche au CNRS, enseignante à Sciences Po, ancienne déléguée interministérielle aux droits des femmes (1997-1998), ancienne députée européenne (1999-2004).
Elle travaille sur la controverse des sexes, d’un point de vue épistémologique et politique ; suivant trois axes : la généalogie de la démocratie, les concepts de l’émancipation, et la problématisation philosophique de l’objet « sexe/genre ».
Elle a publié récemment A côté du genre, sexe et philosophie de l’égalité (Le Bord de l’eau, 2010), Les femmes et leur histoire (Folio-Gallimard, 2010), Le privilège de Simone de Beauvoir (Actes Sud, 2008), Du consentement (Seuil, 2007). Aux éditions le passager clandestin, elle a présenté en 2011 l’ouvrage de Fanny Raoul Opinion d’une femme sur les femmes.

 

 

• 

 

Loin de chez moi… Mais jusqu'où ?

Pinar Selek

Éditions iXe - 5€

 

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Si on me demande où j’en suis, je réponds que je tiens bon la barre, que j’ai appris à jouer avec ces vents qui m’ont d’abord déroutée.Mais que je ne peux pasmettre le cap sur le lieu dont je parle, le pays qui me manque.

 

Loin de chez moi…mais jusqu’où? dit la douleur de l’exil non choisi et, au-delà, l’espérance et le courage d’une femme libre qui a fait siens ces mots de Virginia Woolf : «Mon pays à moi, femme, c’est lemonde entier.»
Pinar Selek s’est entraînée dès l’enfance à repousser les murs des espaces, réels et imaginaires, qu’elle habitait. Tout en nuances poétiques, son récit explore les tensions entre la nostalgie pour là-bas et l’attirance pour l’ailleurs. Il évoque la familiarité rassurante de la langue et des choses avec lesquelles on a grandi, l’audace qui pousse à se risquer toujours plus loin sur les chemins, et le désarroi devant l’inconnu, après l’arrachement brutal aux êtres et aux lieux. La beauté des rencontres, aussi, et le plaisir pris à tisser des liens dans les marges immenses qui se
jouent des frontières.
Pinar Selek est écrivain et sociologue. Féministe engagée, antimilitariste et pacifiste, elle travaille sur les thématiques
de lamarginalisation et de l’exclusion. Persécutée par le pouvoir judiciaire, elle a dû quitter son pays, la Turquie, et vit en exil depuis 2009.

 

La sociologue antimilitariste et féministe Pinar Selek, co-fondatrice de l’association féministe Amargi, est
accusée d’avoir aidé des rebelles kurdes à commettre un attentat à la bombe au marché égyptien d’Istanbul
en 1998. Acquittée par trois fois par la cour d’assises d’Istanbul en 2006, 2008 et récemment le 9 février
2011, la décision a été cassée trois fois par la Cour de cassation. Le cas Pinar Selek a de nouveau été examiné le 28 septembre 2011 pour compléter l'instruction en raison de vices de procédure concernant des
affaires jointes. Mais pour un détail de procédure purement technique, la session du tribunal a été repoussée
au 7 mars 2012.

 

Collectif de Solidarité avec Pinar Selek – France Contact : solidaritepinarselek.france@gmail.com

Site : http://www.pinarselek.fr/

-> SOIREE DE SOLIDARITE AVEC PINAR SELEK A STRASBOURG, JEUDI 8 MARS 2012 A PARTIR de 18H30

Organisé par la commission plénière pour l’égalité femmes-hommes de la ville de Strasbourg (avec 80 associations) en partenariat avec le comité Pinar Selek Strasbourg. Compagnie les Clandestines, diaporama, musique et danse. A 20h : prise de parole du comité et performance-lecture de la Cie Calamity Jane sur le texte « Plaidoirie » de Pinar Selek. En présence de Pinar Selek.

Salle de l’Aubette, place kleber, 67000 Strasbourg. Contact : komitepinarstrasbourg@gmail.com

-> APPEL AUX ASSOCIATIONS A REJOINDRE OFFICIELLEMENT LE COMITE PINAR SELEK POUR VISIBILISER LEUR SOLIDARITE !

Signataires : contacter komitepinarstrasbourg@gmail.com en indiquant le nom de l’association, l’adresse e-mail et le site web.

 

 

 

Le féminisme à l'épreuve des mutations géopolitiques 

Congrès international féministe des 3, 4, 5 décembre 2010, Paris

Éditions iXe


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Paula Banerjee, Sana Ben Achour, Sophie Bessis, Chahla Chafiq, Ioanna Cirstocea, Monique Dental, Michèle Ferrand, Geneviève Fraisse, Rose-Myrlie Joseph, Liliane Kandel, Mama Koite Doumbia, Fatima Lalem, Lena Lavinas, Barbara Loyer, Malka Marcovitch, Françoise Picq, Janice Raymond, Sheela Saravanan, Monique Selim, Martine Storti 


Quels sont les effets, pour les femmes et pour le féminisme, des changements du monde, quarante ans après l’explosion des mouvements de libération des années 1970 ? Que veulent dire, à l’heure de la mondialisation, « égalité des sexes » et « liberté des femmes » ? Comment traduire des mots d’ordre anciens (comme Notre corps nous appartient) dans l’actuelle division internationale et sexuée du travail : travail de production et de reproduction ?…

Toutes les vidéo du congrès

ici >>>  Le congrès international féministe 2010

Les premières interventions décryptées ici >>> Congrès 3, 4, 5 déc. 2010 : 1 - Congrès 3, 4, 5 déc. 2010 : 2

 

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Histoire de l'émancipation des femmes
Marie-Josèphe Bonnet

Éditions Ouest-France

 

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Marie-Josèphe Bonnet est originaire du Pays d’Auge en Normandie. Docteure en histoire, historienne d’art, écrivaine et conférencière, elle a participé au Mouvement de Libération des Femmes dès 1971 et soutenu la première thèse d’histoire des femmes à l’université de Paris VII, sur « Les relations amoureuses entre les femmes, XVIe-XXe siècle », qui sera publiée en 1981 et rééditée en 1995 chez Odile Jacob. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur les femmes, l’art et plus récemment, l’Occupation et la Résistance (Les voix de la Normandie combattante aux Éditions Ouest-France). Elle vit à Paris.

 

Qu’est-ce que s’émanciper, quand on naît femme dans une société dirigée par, et pour les hommes ? Quelles
formes, quels combats, quels acquis, toujours menacés, et quels courants porteurs se déploient au cours de l’histoire ?
Comment s’articule l’émancipation individuelle et collective ? Comment les rendre visibles au moyen d’une iconographie originale ? Autant d’objectifs auxquels répond ce livre.
Pour Marie-Josèphe Bonnet, cet éveil de la conscience féminine commence au Moyen Âge avec les visionnaires et mystiques qui osèrent prendre la parole dans le cadre trop étroit de la religion de Dieu le Père afin d’exprimer leur expérience singulière. Ces hérétiques seront rejointes par les intellectuelles, poètes, frondeuses, amazones et femmes des
Lumières qui contestent l’inégalité entre les sexes tout en développant une culture des salons. Si la Révolution française ouvre l’ère des féminismes et des combats pour les droits, d’autres formes d’émancipation s’élaboreront : union libre, libération sexuelle, libre maternité, connaissance de soi et de l’inconscient, pratiques artistiques, quête spirituelle, sans oublier un engagement citoyen dans les combats collectifs. S’individualiser en tant que femme, déconstruire les normes sexuelles, conquérir sa liberté et sa place dans la Cité, tel peut être le défi de l’émancipation qui concerne les hommes tout autant que les femmes.

 

 

 

Ilona, ma mère et moi

Une famille juive sous l'Occupation. 1940-1944

Françoise Basch

Éditions iXe - fonctions dérivées

 

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C’est un tout petit livre au regard des gros volumes dont Françoise Basch nous a donné l’habitude de voir publiés sous son nom, mais ce n’est pas le moindre de ses livres. Un indice : les cinq années mises à rassembler ces écrits, on pourrait dire ses esprits, pour trouver le juste ton. La matière est riche par le caractère à la fois exceptionnel et tristement banal d’une famille juive en fuite dans un état antisémite, unie par un drame familial au tout début de la guerre et disloquée par les lois de son époque. Jusqu’au drame final : le meurtre des grands-parents, Ilona et Victor Basch, par la milice de Vichy.

Cette histoire, à la fois personnelle et publique, Françoise Basch l’a déjà explorée dans de précédents ouvrages (voir Bibliographie), avec la minutie de l’historienne et l’obstination révoltée de la démocrate. Mais ici, renouant avec ses recherches sur l’histoire des femmes, elle prend pour base documentaire une toute autre source : celles des lettres échangées par sa mère, Marianne Basch, à divers membres de sa famille dans cette période critique.

Dans ce livre, on entend la voix de cette femme intrépide et combative raconter à ses proches le quotidien d’une existence de fugitifs. Mais on entend aussi sa fille, Françoise, qui trouve enfin la distance nécessaire pour rester fidèle à l’enfant qu’elle était tout en prenant conscience de ce qu’elle ignorait : le choix courageux de sa grand-mère, l’œil aigu et tendre à la fois de sa mère, et l’alliance de ces deux femmes pour assurer sa survie et celle de son frère. Ce texte précieux à bien des égards l’est aussi par sa démarche même, et la bravoure qu’il a fallu à son auteur pour regarder en arrière et nous donner quelques clefs pour faire le lien entre histoire personnelle et histoire tout court.

Cathy Bernheim

 

Au dos de la couverture :

"C'est aux femmes de ma famille, tout particulièrement à ma mère, que j'ai voulu ici rendre justice. Ce texte tente de retracer leur parcours courageux – et, j'ose le mot, leurs exploits au fil des années de guerre, ainsi que leur influence sur mon propre destin", écrit Françoise Basch en conclusion de ce récit personnel et lucide.

 

Enfant pendant la Deuxième Guerre mondiale, Françoise Basch a vécu l'exode, l'absence de son père, une vie de lycéenne à Lyon où s'étaient réfugiés ses grands-parents, Ilona et Victor Basch, et les rencontres toujours trop brèves avec sa mère, Marianne, médecin, obligée de s'installer deux cents kilomètres plus au sud. En 1944, l'assassinat d'Ilona et de Victor par la Milice convainc Marianne d'organiser la fuite de ses deux enfants vers la Suisse.

 

Pour ce livre voulu en hommage à Marianne, qui assura leur survie à tous en ces temps périlleux et à Ilona, figure féminine plus traditionnelle, Françoise Basch a puisé dans les correspondances familiales en confrontant ce qu'elles restituent de la réalité à ses souvenirs d'enfance. Son travail de mémoire exigeant rend justice à ces femmes, qui en « héroïnes ordinaires » surent déployer d'immenses ressources d'ingéniosité, de courage et d'ironie face au brutal rétrécissement de leurs horizons.

 

Contribution à l'histoire du genre par l'évocation précise des rôles nouveaux alors assumés par les femmes, Ilona, ma mère et moi revient aussi sur la complexité du rapport personnel à la judéité.

 


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Photo : Françoise Basch sur le plateau d’Apostrophe le 10 octobre 1980.

 

 

LA BIBLIOGRAPHIE DE FRANÇOISE BASCH

- Les femmes victoriennes, Roman et société, 1837-1867, Ed. Payot, 1979.

- Journal d’une gréviste, Précédé de : Histoire d’une grève de femmes à New York, Ed. Payot, 1980.

- Rebelles américaines au XIXe siècle, Mariage, amour libre et politique. Préface de Madeleine Rebérioux, Ed. Klincksieck, 1990.

- Victor Basch ou la Passion de la justice, De l’affaire Dreyfus au crime de la milice, Ed. Plon, 1994.

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40 ANS DE SLOGANS FÉMINISTES 1970/2010

Éditions iXe, novembre 2011

 

600 slogans et 100 photos

rassemblés par

Corinne App, Anne-Marie Faure-Fraisse, Béatrice Fraenkel, Lydie Rauzier


 

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Du souvenir aux photographies, aux mots re-trouvés, décryptés, datés et restitués en images et graphies, le livre 40 ans de slogans féministe constitue une somme… mais surtout un travail historiographique des plus importants réalisé sur ce nouveau féminisme qu’a constitué le MLF, ce féminisme d’après 1968 qui s’est engagé pour la libération de chacune et de toutes les femmes…

Un travail mené avec une rigueur qui sait que rien n’est jamais fini et qui nous livre avec générosité non pas sa lecture mais celle que nous en ferons, celle de chacune et de toutes. L’œil de l’objectif photographique et celui, subjectif, de la photographe, et les mots tels qu’ils ont claqué dans les rues, tels que nous les avons dansés. MRevel

 

La danse des mots
(26:31)
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Libération du 2/1/2012

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…Pour tenir sur une durée de 40 ans et au-delà, il faut du souffle. Un grand souffle rageur et joyeux d’être collectif, que l’on sent vibrer dans les slogans et les photos ici rassemblés, manif après manif.

En filigrane, le livre dessine l’histoire de cette mobilisation de longue haleine, avec ses temps forts,  ses raisons d’être et ses exigences…

 

Les photographes

Cathy Bernheim, Nicole Blaeke-Legreuley, Irène Bouaziz, Claire Bustarret, Odile Debloos, Micha Dell Prane, Catherine Deudon, Judith Ezékiel, Nicole Fernandez-Ferrer, Geneviève Fraisse, Manue Gallet, Dominique Gougé, Farida Hamak, Françoise Huguier, Isabelle Jourdan, Michèle Larrouy, Julien Lilièvre, Claudie Lesselier, Isabelle Marchand, Lydie Rauzier, Nelly Trumel.

 

 

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 La manifestation féministe innove dans la longue histoire des rassemblements militants. Cette culture a ses ateliers et ses savoir-faire : forgés au coin d’une langue efficace qui joue volontiers de l’ironie et de l’absurde, les slogans sont aussi des oeuvres graphiques. Ils sont cousus ou dessinés sur des banderoles, collés sur des pancartes, peints sur les vêtements et jusque sur les corps, sur les visages, sur les mains. 

 

Jusqu'en 2010

Un dossier de textes propose des articles publiés à l’époque sur des manifestations “historiques”, mais aussi des entretiens avec des militantes d’associations constituées dans les années 2000, et précise les enjeux et les formes d’une mobilisation toujours actuelle.

 

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Le groupe Yes We Scan - Association 40 ans de mouvement

 Corinne App, Cathy Bernheim, Catherine Deudon, Anne Marie Faure-Fraisse, Farida Hamak, Lydie Rauzier, Michèle Revel, Perrine Rouillon.  

 

Depuis sa création en septembre 2008, Re-Belles a fait plusieurs fois appel "à vos photos" comme mémoire de ces années 70 où libération des femmes rimait avec réappropriation de notre part artistique, entre autres… En effet, nous étions nombreuses à nous promener toujours avec notre bel appareil photo réflex et à jouer avec les ASA, les objectifs, la lumière, les visages…

 

Catherine Deudon nous a rejointes dans cet appel auquel vous avez répondu.

 

A l'automne 2009, le groupe Yes We Scan (Association 40 ans de mouvement) s'est donc réuni autour de cette matière et de ces projets : 

- La sauvegarde de ce fond photographique en sommeil

- Le livre des slogans

- Le diaporama

- Des expositions

 

D'abord il fallait scanner une à une des dizaines de photographies sur papier (on n'a pas compté, cent c'est sûr ou peut-être deux cent ou plus). Perrine, Anne Marie et Lydie se sont mobilisées et ont passé des heures et des dimanches à ce travail de fourmi.

Mais que faire des planches de photos en négatif jamais tirées sur papier ?

Grâce à la subvention attribuée par la Mairie de Paris en 2010, nous avons pu faire numériser 2697 photographies oubliées qui dormaient dans des classeurs depuis les années 70. (On pense qu'il y en a d'autres qui dorment encore).

 

Cathy et Michèle se sont alors attelées à construire le diaporama dont vous avez vu l'ébauche à la Flèche d'Or le 6 juin 2010 pour la fête Liberté, Égalité, Sororité. Édition du DVD en cours.

 

Anne-Marie et Lydie ont continué au compte-fil et au "blow up" informatique leur recherche agathachristique des mots de désordre peints, gravés, bombés sur banderole, abri-bus ou carton et goudron, pixélisés ou pas, toujours inventés et renouvelés de manif en manif. Et toujours avec Corinne pour la construction du livre. www.agencecommeca.com/  et Béatrice pour l'analyse de cet "art de prendre la rue".

 

Les Archives Recherches Cultures Lesbiennes

Se sont associées au projet et ont mis à leurs archives à disposition, pour les vingt dernières années (1990/2010) et en particulier la présence de Lydie a été constante sur l'ensemble du projet. http://arcl.free.fr/

 

 

Restait à trouver un éditeur… Une éditrice !


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Les éditions iXe


 

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Les corps, ces objets encombrants

Hélène Rouch

Éditions iXe

 

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à Hélène Rouch 

 

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© Cathy Bernheim - Hélène Rouch et Marie Dunglas - Photographie collectée et numérisée grâce au groupe Yes We Scan et à l'association 40 ans de mouvement, avec l'aide de la Mairie de Paris.

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L'enchilada

Christine Aubrée, Danielle Charest

Éditions iXe

 

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Mai au bal des prédateurs  

Marie-Claire Blais

Éditions du Seuil

 

Première apparition notable dans le paysage des lettres françaises, « Une saison dans la vie d’Emmanuel », prix Médicis 1966, nous jette tout cru dans la poétique vivante et enfiévrée de son auteur. Avec des personnages écorchés vifs mais vivants, toujours debout, indignés par les injustices multiples du monde. Avec sa pensée droite comme le plus court chemin d’un point à un autre, qui se déroule pourtant par tous les chemins de traverse de l’écriture pour y parvenir. Avec sa voix particulière, qu’on peut suivre de textes en poèmes, de pièces de théâtre en interviews posées comme des déclarations de fille sage mais définitivement révoltée. Tel est le monde de Marie-Claire Blais, dont la vie littéraire est aussi abondante en honneurs qu’en polémiques, et dont la voix, pourtant, persiste à ne pas se taire. Elle a d’ailleurs de plus en plus d’écho dans nombre des pays qu’elle a traversés ou habités au cours de ces dernières décennies.

On peut trouver un commentaire détaillé de son œuvre sur le site « Comptoir littéraire » : www.comptoirlitteraire.com

 

Commentaire dans lequel André Durand rappelle : « L’apologie de l'homosexualité féminine est devenu[e] un de ses grands sujets. Il lui permet de dénoncer le fait que le comportement sexuel majoritaire intolérant et l'oppression sociale ont des racines communes. Pour elle, l'homosexualité est une tentative, quasi morale, de redéfinir de nouvelles relations amoureuses dans un monde qui ne serait plus dominé par la violence et la séduction totalitaire ; une voie médiane vers un monde social androgyne, donc plus équilibré. »

Cathy Bernheim. 20.03.2011

 

 

 

 

 

Opinion d'une femme sur les femmes

Fanny Raoul

 

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Hors-série

Dans les kiosques jusqu'à fin mai

CHARLIE-HEBDO

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Avec :

Alix Béranger, Agnès Binagwaho, Odile Buisson, Chahla Chafiq, Caroline de Haas, Virginie Despentes, Caroline Fourest, Françoise Héritier, Marie Pierre Martinet, Florence Montreynaud, JD Samson, Pinar Selek, Catherine Vidal, Fabrice Virgili.


 


Hippolyte Bernheim, un destin sous hypnose

Cathy Bernheim

Édition JBZ&cie 17 mars 2011


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“On ne naît pas médecin, on le devient“… Incroyable mais vrai ! Hippolyte Bernheim le disait a ses élèves médecins de Nancy. Dans livre de Cathy Bernheim, sur son arrière grand oncle, théoricien de l'hypnose et de la suggestion, et opposant farouche des théories de la Salpêtrière, les femmes ne sont pas absentes du débat entre Charcot, Bernheim, et enfin Freud… hystériques ou pas ?     

M.Revel

 

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Hors-série Le Monde

Simone de Beauvoir une femme libre

En kiosques mars 2011

 

 

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Amazones du soir, bonsoir!

Danièle Cottereau

Éditions Le Gueuloir

En vente en librairies : Les Mots à la Bouche, Violette and Co

et par internet :

http://www.legueuloir.com/

 

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Amazone du jour, bonjour

 Féministe, elle l'a toujours été, mais trouve dans le Mouvement de Libération des Femmes, matière à militantisme, manifestations, amitiés, fêtes et amours. Elle quitte le théâtre pour des entreprises plus "sérieuses" mais, là aussi, ses préférences vont vers des gens marginaux et elle commence de voyager, au loin, sac au dos. L'élection de François Mitterrand, en Mai 81, sera suivie de nouveaux droits, dont celui d'émettre pour les "radios libres". Lesbienne et féministe, elle devient vite bénévole sur Fréquence Gaie, où elle produit et anime une dizaine d'émissions dont la dernière, en 1984 : Amazones du soir, bonsoir ! tout en étant directrice du financement et vice présidente de la station.

 

Auteure compositrice interprète amateure, elle a l'occasion de monter sur scène à la Mutualité et au Palace.

Puis elle réalise des dessins humoristiques aux côtés d'Huguette Bouchardeau, Ministre de l'Environnement, et Yvette Roudy, Ministre du Droit des Femmes. Elle devient artiste peintre fresquiste en 1987, et nous raconte sa peinture, les possibilités offertes par la fresque, le trompe-l'oeil, les fausses matières et brosse quelques portraits de clients ayant parfois des demandes étonnantes. Son prochain gros chantier sera l'appartement qu'occupait Maria Callas à Paris jusqu'à sa mort.

 

En 2010, elle participe à l'organisation de l'anniversaire des 40 ans du Mouvement de Libération des Femmes.


Danièle Cottereau ne s'était pas encore frottée à l'écriture d'un livre, voilà qui est fait.

Conter est un art difficile. Il part d’un élan généreux vers les autres, mais  le péril est grand de noyer le lecteur, la lectrice, dans la contemplation de ses propres exploits, réels ou imaginaires… Pour bien se raconter, il faut une voix juste, où passe l’émotion de l’instant passé et la joie de le partager. Quand il apparaît sous la lumière du regard de l’autre, un événement, personnel et/ou politique, peut paraître bien plat, bien anecdotique, et sans cesse il faut trouver comment le dire autrement pour le raviver à distance… On cherche alors à palier à l’insuffisance des mots par la dynamique qui a emporté votre vie sur les hauts et les bas qu’on vient de traverser. Et puis il faut choisir : petits sentiers de l’histoire personnelle et vastes places publiques de l’histoire tout court, par où va-t-on passer pour que le portrait (de soi, de l’époque) soit ressemblant ?  L’art de Danièle Cottereau est d’avoir su attendre avant de nous parler à  l’oreille, à nous qui ne sommes pourtant pas des juments,  que son œil s’accommode, et se pose exactement à la lisière de notre histoire commune. Voilà pourquoi ce qu’elle dit de sa vie nous intéresse, nous émeut et nous emporte vers d’autres horizons.

 

Récit d’une vie engagée, de mai 68 aux radios libres et fréquence gaie en passant par le MLF, récit d’une vie de rencontres (Kourtchev, Jean-Pierre Chabrol, Pierre Mac Orlan, Georges Brassens, Catherine Ribeiro, Coluche, Juliette Gréco, Jacques Higelin, Marthe Mercadier, Catherine Lara, Khroutchev, François Mitterrand…) et d’amitiés. Danièle Cottereau nous raconte comment, en ces temps de libération, nos actes et nos choix voulaient redessiner le monde. Une question toujours d’actualité.

M. Revel et C. Bernheim

 

 


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LIVRE MMF 2010 : Paris, Istanbul, Bukavu

 

Bonjour, le LIVRE bilan de la Marche Mondiale 2010 est donc sorti. 

COMMANDEZ-LE !

C'est un panorama, nous l'espérons complet, de tout ce que nous avons fait du 8 mars au 17 octobre 2010 : les textes, les interventions au Forum, les slogans, les communiqués, les photos de Paris, Istanbul et Bukavu, les tracts et photos des villes... (sommaire joint) . Il est très beau, sans parti pris...

Le prix coûtant est de 4,90 euros

Nous le vendrons 10 euros à l'unité ; 8 euros par commande de 10 ; 5 euros et + pour les personnes à revenu modéré. 

POUR L'AVOIR, PLUSIEURS SOLUTIONS

1 - Il est au local de la MMF, 25/27 rue des Envierges, 75020 Paris (téléphonez avant)

2 - Nous serons sur Paris à différentes initiatives 8 mars, notamment au Trocadéro le 5 et à la Bellevilloise le 11 mars. Nous le vendrons également à l'intersyndicale Femmes des 17/18 mars à la Bourse du travail Paris. En profiter car il y aura beaucoup de copines des régions.

3 - Nous pouvons vous l'envoyer. Le commander avec le Bulletin ci-joint. Envoyer le chèque aussitôt

Bien cordialement

La MMF France

• Pas encore lu, mais…

 

mars 2011  

NOUVELLE EDITION  

du livre de Françoise Picq, Libération des femmes, les années mouvement (paru en 1993 aux éditions du Seuil).

 

Texte revu et augmenté analysant aussi l'histoire du renouveau féministe des années 90 et les débats d'aujourd'hui : parité, prostitution, voile islamique et toujours universalisme et différence des sexe…

 

Libération des femmes,

quarante ans de mouvement

Françoise Picq

Editions Dialogues.fr, distribution Sodis.

 

 

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 PROCHOIX n°54 : Alliances extrêmes contre l'"islamisation"

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Alliances extrêmes contre l’« islamisation »

Les assises de trop (Caroline Fourest)
Lettre ouverte à Anne Zelensky (Jacqueline Feldman)
A propos du féminisme, de la charia et des abus de pouvoir (Régine Dhoquois-Cohen)
Assises de la haine ? (Claudie Lesselier)
Désarmorcer le Fn (Caroline Fourest)
Face à Marine Le Pen : extirper la part de vérité (Razzy Hammadi)
Entretien avec Elisabeth Badinter

Maison close

Les choses partaient mal (Tania de Montaigne)
Le rôle de la courtisane : un outil de défense pour les femmes de Maison close (Alexandre Lassalle)
Quand les femmes portent (ou pas) la culotte (Lola Devolder)
Une Maison close plutôt vide (Rose Prudence)
L’enfer c’est le Paradis (Rudy Reichstadt)

Enquêtes et décryptage

Gitanes, Manouches, Romnia Année zéro (Claire Auzias)
Quand l’employeur tisse sa toile sur Facebook (Katia Guillermet)

Vidéo anti-Avortement dans un lycée de Manosque (Fiammetta Venner)

 

 


 

Le premier livre de la nouvelle maison d'édition féministe iXe

Le chantier littéraire
MONIQUE WITTIG.
Coédité par les Editions iXe et les Presses universitaires de Lyon
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LE CHANTIER LITTÉRAIRE est un texte que Monique Wittig termine en 1986, à Gualala, en Californie, « en vue d’obtenir le diplôme des Hautes Études en Sciences sociales de Paris » (Avant-propos de Sande Zeig dixit). Sa publication est une longue histoire de contretemps, marquée à deux reprises par la disparition des protagonistes du texte : celle de Nathalie Sarraute qui en est le sujet central en octobre 1999, et celle de son auteur en janvier 2003. La préfacière  de la présente édition précise : « Durant les derniers mois de sa vie, Monique, Wittig, préoccupée par certaines questions relatives à la publication du manuscrit, reprend la rédaction du Chantier littéraire. » C’est donc un texte qui émerge de près de vingt années de réflexion. Avec sa clarté de langage habituelle, Wittig se penche sur la double question des rapports de l’écrivain à l’histoire littéraire et à l’histoire tout court. « J’appelle chantier littéraire l’espace chaotique où se fabriquent les livres », dit-elle. Et c’est de ce chaos qu’elle tente d’extraire du sens pour cet être à la fois solitaire et historique qu’est tout écrivain. Qu’elles aient ou non fait leur la remarque de Virginia Woolf sur le fait qu’ « il est néfaste,  pour un écrivain, de penser à son sexe », Nathalie, Monique et les autres sont aussi des écrivains femmes (ou des femmes écrivains, comme on veut). Son texte semble tout entier travaillé par cette fracture, ou pourrait-on dire, par la difficulté qu’il y a pour l’individu écrivain à se servir d’un outil a priori collectif : le langage. Surtout quand celui-ci est véhicule d’une oppression que l’on subit –ou combat. Pour résoudre cette énigme, Monique Wittig suggère toutes sortes de stratagèmes qui sont la matière même du livre, et se déplace autour de son sujet afin de mieux en examiner toutes les facettes. C’est une enquête intérieure passionnante et complexe, écrite dans une langue précise dont la clarté, pourtant, ne parvient jamais à dissiper toutes les ombres. « On est aveugle dans le blanc de la page », rappelle-t-elle avec son bonheur d’expression habituel. C’est pourquoi sans doute LE CHANTIER LITTÉRAIRE est un texte en tension. Il part d’une utopie, celle du « langage premier  (…), celui où le sens n’est pas encore advenu », pour aboutir à une autre utopie : « La solution finale est bien évidemment de supprimer le genre (en tant que catégorie de sexe) de la langue, une fois pour toutes, décision qui demande un consensus et qui demande forcément un changement de forme ».

 

Ce consensus, ce changement, sont les deux territoires que l’œuvre de Monique Wittig, tant littéraire que théorique, arpente inlassablement tels, osons l’image, les péripatéticiens de la philosophie antique. Mais ce périple d’une utopie à l’autre rehausse son caractère imaginaire. Comme si pour elle, la vie n’avait été qu’un rêve (« La vida es sueño », selon Pedro Calderòn de la Barca) et l’histoire (qu’elle soit littéraire ou des femmes), un cercle vicié par la question du genre.

Cathy Bernheim

 

 

« Tout travail littéraire important est au moment de sa production comme un Cheval de Troie, toujours il s’effectue en territoire hostile dans lequel il apparaît étrange, inassimilable, non conforme. Puis sa force (sa polysémie) et la beauté de ses formes l’emportent. La cité fait place à la machine dans ses murs. Il faut qu’elle soit adoptée pour accomplir son travail de minage et de sapage des conventions littéraires et sociales et les dévoiler comme périmées, incapables d’opérer des transformations. »

Dans Le chantier littéraire, livre longtemps resté inédit, Monique Wittig pense ce qui a toujours été au centre de sa pratique et de son engagement : le travail même de l’écrivain, le processus de fabrication qui à partir du matériau brut des mots transforme le corps solide, opaque, du langage en œuvre conçue comme une machine de guerre. L’analyse à laquelle elle se livre rend à Nathalie Sarraute un hommage éclatant, tout en faisant une part importante à la nouvelle critique (les Formalistes russes, Jakobson, Todorov, Bakhtine, Genette) et au Nouveau Roman.

Qui a lu La pensée straight reconnaîtra dans Le chantier littéraire les textes ailleurs intitulés « Le cheval de Troie », « A propos du contrat social » et « La marque du genre », mais sous une forme pour partie modifiée, et présentés dans un ordre qui place au premier plan la littérature et les enjeux politiques du langage. 

Langage, dit encore Monique Wittig, qui est à la fois matériel et abstrait, telle la lumière à la double nature corpusculaire et ondulatoire. « Les mots sont bien, chacun d’entre eux, comme le Cheval de Troie s’il était une statue, des choses matérielles et en même temps ils ont un sens. Et c’est parce qu’ils ont un sens, c’est dans leur sens, qu’ils sont abstraits. »

Sous sa forme originale, Le Chantier littéraire fut d’abord un mémoire présenté en 1986 à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales. Maintes fois repris ensuite par Monique Wittig en vue de sa publication, il s’accompagne dans la présente édition d’un appareil critique (préface, notes et notices) qui, en éclairant le contexte littéraire et intellectuel dans lequel il a été écrit, en précisant la portée de ses audaces formelles et stylistiques, invite à (re)découvrir l’ensemble de l’œuvre wittigienne.

 

L’auteur

Lauréate du Prix Médicis en 1964 pour L’Opoponax, Wittig est de celles qui dès avant 1970 ont joué un rôle important dans l’apparition du mouvement de libération des femmes : le roman Les Guérillères est paru en 1969, Le Corps lesbien en 1973. En 1976, Wittig écrit Brouillon pour un dictionnaire des amantes avec Sande Zeig et quitte la France pour les Etats-Unis. Elle publie Virgile, non (1985), et se consacre à l’écriture, en français et en anglais, de courts textes de fiction ou théoriques recueillis dans Paris-la-politique et dans La Pensée straight.

Féministe matérialiste, Wittig a très tôt dénoncé la construction idéologique qui, en présentant la différence sexuelle comme fondamentalement naturelle, légitime de fait la subordination du féminin au masculin, i.e. la domination de la classe des hommes sur la classe des femmes, i.e. l’assujettissement et l’appropriation des femmes par les hommes.

Se revendiquant logiquement d’un lesbianisme matérialiste, c’est en tant qu’écrivain qu’elle s’emploie dans ses romans et ses essais à dénoncer le régime politique de l’hétérosexualité et le statut de serves, d’esclaves qu’il assigne aux femmes. Seules les lesbiennes, parce qu’elles le fuient, s’en affranchissent. D’où la formule retentissante : « la-femme n’a de sens que dans les systèmes de pensée et les systèmes économiques hétérosexuels. Les lesbiennes ne sont pas des femmes ».

 

 

Les éditions iXe

 

http://www.editions-ixe.fr/  

IXE2 Noir

 

 

PAGE DE PRESENTATION (¿ iXe ?)

Structure légère et indépendante, iXe est une maison d’édition dont la création, délibérément décidée en temps de crise économique, sociale et politique, trouve fortuitement à se concrétiser au terme de l’année 2010, riche en manifestations et commémorations autour des 40 ans du mouvement de libération des femmes.

iXe s’inscrit dans le paysage d’un féminisme contemporain traversé de lignes de force et de lignes de faille qui dessinent ses perspectives et orientent ses points de vue. Elle s’est formée au cours d’une expérience longue d’une vingtaine d’années, entamée aux éditions côté-femmes avec la publication de grands textes du féminisme matérialiste (Nicole-Claude Mathieu : L’anatomie politique ; Colette Guillaumin : Sexe, race et pratique du pouvoir), poursuivie ensuite à « La Bibliothèque du féminisme » (L’Harmattan).

Au début des années 1990, l’envie d’éditer reposait sur un double constat : les maisons traditionnelles avaient sacrifié leurs « collections femmes », et la production théorique encouragée par l’apparition des cursus d’études féministes ne trouvait pas de diffusion. Les choses à cet égard ont changé – en mieux, sous la menace du pire. Il se publie aujourd’hui beaucoup de livres, et beaucoup d’excellents, alors que nous vivons une époque inquiétante, brutale et régressive. Les catastrophes qu’elle produit et celles qu’elle annonce sont pour beaucoup, c’est sûr, dans ce regain d’activité éditoriale, intellectuelle et critique et dans les nouvelles mobilisations militantes.

iXe se crée pour participer à ce mouvement à sa manière, pour aider à consolider les lignes de force du paysage où elle habite et à en baliser les lignes de faille, signaler les intersections des formes multiples de l’oppression, tracer des tangentes dont les lignes de fuite dégageraient l’horizon des utopies.

La lettre sous laquelle elle s’affiche exprime la clandestinité, l’anonymat, le classé secret ou classé obscène, l’indifférenciation et la multiplication, le sexe, la sexualité, la potentialité de la sexuation. iXe endosse cette polysémie troublante en se plaçant par jeu sous le signe neutre de l’algèbre [iXe = l’inconnue de l’équation]. Elle s’attribue la marque du genre pour la poser en question.

 

 

Minuscule ou majuscule, x/X aux multiples significations dit le secret, l’anonymat, l’indifférenciation, et paradoxalement aussi le sexe, la sexuation, la sexualité.

Ecrite en toutes lettres, i-X-e, s’attribue la marque du genre pour en jouer sérieusement et la poser, à son image, en inconnue  de l’équation, variable d’un langage algébrique idéalement neutre, universel.

iXe se décline en cinq collections, imaginées pour prolonger et élargir le travail accompli à « La Bibliothèque du Féminisme », dont elle est directement issue :

racine de ixe pour des textes radicalement féministes

xx-y-z sur les glissements du genre, leurs effets de brouillage ou de surdétermination des catégories de sexe 

ixe prime pour la fiction et pour l’imaginaire 

fonctions dérivées pour les récits de vie et les bouts de parcours, biographiques ou autobiographiques

la petite ixe pour des curiosités de toute nature, lettres, discours, tracts ou chansons

 

http://www.editions-ixe.fr/

 

Des fictions et autobiographies pour (re)découvrir des voix singulières

 

 

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CHRISTINE AUBRÉE, DANIELLE CHAREST, L’enchilada, Coll. ixe’prime. Éditions iXe.

Une détective amateure part à la recherche d’une femme disparue dans des villes inconnues. Les photographies de Christine Aubrée créent autour du joli texte de Danielle Charest un faisceau d’indices oniriques. Une lecture qui dépayse.

 

 


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DANIÈLE COTTEREAU, Amazones du soir, bonsoir ! Éditions Le Gueuloir.

Autobiographique, ce récit nous conduit, depuis 1948, au fil du temps, à travers les épisodes d’une vie de femme curieuse, rebelle et passionnée jusqu’en 2011.

 http://www.legueuloir.com/

 

 

 


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PATRICIA DUTHION, Nouvelles de la radio, Raga Éditions.

Juliette aime la radio. Enfant, déjà, elle l’écoutait avec passion. Elle y a exercé divers métiers en différents lieux à plusieurs époques. Elle est notre guide au fil de ces nouvelles à l’atmosphère fantasque ou somnambulique, obsessionnelle ou malicieuse, où l’air du temps, comme un témoin, se profile sur plusieurs générations. 

http://www.ragaeditions.com/

 

 

 

 

Des essais pour apprendre / comprendre encore un peu

 

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MLF, textes premiers, Textes recueillis par Cathy Bernheim, Liliane KandeL, Françoise Picq, Nadja Ringart. Éditions Stock.

Quelques textes et documents parmi les premiers qui ont pu être lus en France, dans les années 1970, à propos de la libération des femmes.


 

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FRANÇOISE FLAMANT, À tire d’elles. Itinéraires de féministes radicales des années 70. Presses Universitaires de Rennes.

Sociologue et économiste, militante du MLF, co-fondatrice de Musidora et animatrice de la journée « Grève des femmes » en 1974, Françoise Flamant présente le parcours d’une génération de femmes féministes dans les années 1970 – parcours qui est également le sien. Nées dans les années 1940, ces femmes françaises, américaines, anglaises, danoises, italiennes ont beaucoup voyagé en Europe occidentale et en Amérique du Nord et se qualifient de féministes « radicales ». (Anne-Claire Rebreyend, in Genre & Histoire, revue de l’association Mnémosyne).

http://genrehistoire.revues.org/index569.html


 

à côté couv 

GENEVIÈVE FRAISSE, À côté du genre. Sexe et philosophie de l’égalité. Coll. Diagnostics. Le Bord de l’Eau Éditions.

« Deux femmes, chez Platon, tiennent un discours philosophique. Diotime et Apasie parlent dans la bouche de Socrate. Il est une autre femme qui prend place dans l’espace philosophique des dialogues de Platon, fût-ce malgré elle ; c’est la servante de Thrace. C’est à elle que je pense en ouvrant ce recueil. (…) Pourquoi ? Parce que la femme qu’est cette servante a été négligée par les commentateurs de l’anecdote, parce que la question posée ici, la question des sexes, est un problème philosophique encore incertain pour beaucoup, parce que être « à côté », à côté de la pensée académique, et même à côté du concept, le genre, qui émerge auourd’hui, est une gageure. » (Geneviève Fraisse, Introduction).

 

 

CAROLE PATEMAN, Le contrat sexuel. Trad. Charlotte Nodmann. Préface de Geneviève Fraisse. Coll. Textes à l’appui/Genre et sexualité. Éd. La Découverte.

Carole Pateman montre, dans cet ouvrage de référence enfin traduit en français, que le passage de l’ordre ancien du statut à une société moderne du contrat ne marque en rien la fin du patriarcat. La philosophe met ainsi au jour l’envers refoulé du contrat social : le « contrat sexuel », qui, via le partage entre sphère privée et sphère publique, fonde la liberté des hommes sur la domination  des femmes.

 http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_contrat_sexuel-9782707164292.html

 

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FRANÇOISE PICQ, Libération des femmes, quarante ans de mouvement. Coll. Nouvelles Ouvertures. Editions-dialogues.fr.

À la lumière des rencontres de l’année 2010, Françoise Picq réédite son ouvrage de référence, « Libération des femmes, les années mouvement », en l’agrémentant des réflexions et mises à jour nécessaires à sa réactualisation. Une somme claire, utile, écrite avec le double point de vue de l’histoire et de l’expérience personnelle.

 

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HÉLÈNE ROUCH, Les corps, ces objets encombrants. Contribution à la critique féministe des sciences. Coll. racine de x. Éditions iXe.

Les articles réunis dans ce recueil permettent de suivre à la fois l’évolution des techniques et les interrogations qu’elles suscitent. Qu’il s’agisse de l’économie de la gestation ou de la reproduction, des dérives eugénistes et des prodigieux avantages à attendre des progrès de la science, des égarements moralistes de la bioéthique, de l’identité sexuée et de la définition des catégories de sexe, la question du corps est ici au centre du propos. Hélène Rouch l’examine dans la perspective clairement située qui l’a conduite à jouer un rôle actif dans le développement des études et recherches féministes.

 

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MARTINE STORTI, Je suis une femme, pourquoi pas vous ? 1974-1979. Quand je racontais le mouvement des femmes  dans Libération. Éd. Michel de Maule.

« La plupart des articles repris ici ont été écrits pour un quotidien, autant dire souvent dans la précipitation, en fin de journée, rédigés dans un coin de bistrot, dictés au téléphone. (…) Leur intérêt est ailleurs : reflets de l’écume des jours, traces et témoignages d’une époque, d’un moment historiquement situé avec son intelligence, son dynamisme, ses bêtises aussi. » (Martine Storti : Introduction).

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