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  • : Re-Belles
  • : Re-Belles. 40 ans du mouvement de libération des femmes , MLF Appellation d'Origine Incontrôlée. Objectif : FÉMINISTES TANT QU'IL FAUDRA !
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livres, expos, dépêches...

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9h30 - 10h00 Introductions
Richard Conte, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur de l’institut ACTE
(Arts-Créations-Théories-Esthétiques) UMR. Sorbonne / CNRS
Hélène Périvier, économiste, OFCE, coresponsable de PRESAGE, Programme de Recherche et d’Enseignement des
SAvoirs sur le GEnre
Françoise Gaill, directrice de recherche émérite au CNRS, ancienne directrice de l’Institut Ecologie et Environnement (INEE), conseillère scientifique à l’INEE
10h00 - 11h00 Dialogue
Jacques Rancière, professeur émérite à l’université Paris 8, département de Philosophie
Geneviève Fraisse, directrice de recherche émérite au CNRS (Philosophie), comité scientifique de PRESAGE
11h15 - 11h45 Excluding politics : For a history of muses and ruses
Penelope Deutscher, professeure au département de Philosophie, Northwestern University, Evanston, IL
11h45 - 12h15 Une histoire émancipatrice
Florence Rochefort, historienne, CNRS (GSRL), présidente de l’Institut Emilie du Châtelet (IEC)
12h15-12h45 Réponse de Geneviève Fraisse
12h45 - 14h15 Déjeuner
14h15 - 14h25 Ménage et remue-ménage dans les concepts
Margaret Maruani, directrice de recherche au CNRS, CERLIS/université Paris Descartes, directrice du Mage et de
Travail, genre et sociétés.
14h25 - 14h55 Les contretemps de la création
Stefania Ferrando, doctorante en Etudes politiques (EHESS/institut Marcel Mauss – LIER)
14h55 - 15h25 Identité, égalité et émancipation
Patrick Savidan, professeur des universités à l’université de Poitiers
15h30 – 15h55 Intermède musique
Artiste invitée: Joëlle Léandre
16h - 17h15 Table ronde l’émancipation créatrice
Présidée par Hélène Périvier
Laure Adler, écrivaine et productrice à Radio France
ORLAN, artiste
Sabine Prokhoris, psychanalyste et philosophe
17h15 - 17h45
Geneviève Fraisse
Intermède musique
Artiste invitée : Joëlle Léandre
Remerciements et pot de clôture

 

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FRANÇOISE HUGUIER

AU DOIGT ET À L'ŒIL

Autoportrait d'une photographe

Sabine Wespieser éditeur


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Mes princesses charmantes à moi sont des petites sorcières qui jetaient leurs poupées au feu dans la cour d'une école de religieuses, et incitaient leurs amies à en faire autant. Sans le savoir, elles rejouaient l'histoire de leurs lointaines ancêtres, les sorcières brûlées jadis par une tradition de part et d'autre du mur d'incompréhension que les religions dressent entre les gens de bonne volonté. Vous remarquerez que je n'emploie pas la formule (con)sacrée : « hommes de bonne volonté »… Car les hommes, parfois, semblent faire preuve d'une singulière mauvaise volonté quand il s'agit de se défaire de leurs habitudes, prérogatives et autres grigris destinés à masquer leur impuissance fondamentale.
Or, tout le monde le sait, seuls ceux qui se croient puissants craignent vraiment l'impuissance. Les autres s'en accommodent ou la contournent.


Ainsi, une petite sorcière de mes amies découvrit très vite la loi du plus fort, ayant crapahuté comme enfant otage dans la jungle vietnamienne (« J'avais huit ans », Actes Sud, 2005). Elle s'en accommoda le temps qu'il fallait et en garda singulièrement une curiosité extrême pour l'humanité dans son ensemble, et particulièrement celle qui vit sous d'autres latitudes que la nôtre.


Armée de sa seule générosité et de son œil curieux, on la vit donc arpenter presque tous les continents, du Japon au Mali et du Détroit de Behring (« En route pour Behring », Maeght, 1993) à St-Pétersbourg (« Kommounalki », Actes Sud, 2008), « Sur les traces de l'Afrique fantôme » (Maeght, 1990) ou dans les coulisses des femmes « Sublimes » (Actes Sud, 1999) de la mode. Car parfois, elle s'arrêtait à Paris* entre deux voyages et trouvait le moyen d'y découvrir des lieux, des histoires, des corps, des visages, le plus souvent de femmes, qu'en général on ne regarde pas de cette manière : avec tendresse et acuité.


Elle raconte ses reportages et bien d'autres choses dans son premier « autoportrait d'une photographe », paru récemment chez Sabine Wespieser. Son livre se lit comme un récit d'aventure, d'aventures au pluriel, dans une prose qui ne perd pas son temps à faire des circonvolutions, qui va droit au but, au plus près de son expérience et de ses rencontres.


C'est un beau livre d'une belle personne : mon amie la petite sorcière mais grande photographe.

 

Cathy Bernheim.


* Un exposition monographique

des œuvres

de Françoise Huguier

aura d'ailleurs lieu à Paris,

à la Maison Européenne de la photographie,

du 4 juin au 31 août 2014.

 

 

 

•  

 

 

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CENTRE AUDIOVISUEL

SIMONE DE BEAUVOIR

Projections

au Nouveau Latina :

20 rue du Temple, 75004 Paris, M°Hôtel de Ville 

Le programme :

http://www.centre-simone-de-beauvoir.com/agenda.html  

http://www.centre-simone-de-beauvoir.com/

   

 

ÉMISSION              

FEMMES LIBRES  

sur Radio Libertaire   

Les mercredis

18h30/20h30

Vous pouvez écouter et ou télécharger l'émission pendant 1 semaine sur: 

http://media.radio-libertaire.org/php/grille.php

et téléphoner pendant l’émission au 01 43 71 89 40

 

LIBRAIRIE           

VIOLETTE&CO   

102 rue de Charonne, 75011 Paris, M° Charonne ou Faidherbe-Chaligny 

Livres

- Rencontres

- Atelier d’écriture 

- Expositions  

http://www.violetteandco.com/librairie/ 


 

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 ÉDITIONS  iXe        

un nouveau titre aux Éditions iXe

http://www.editions-ixe.fr/    

 

 

 

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© Catherine Deudon 

 

 

 

 

 

 

 

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Eva Besnyö, 1910-2003 :

"Quand je me déplace avec mon appareil photo, je vois les choses.

Avec un sac à provisions, je passe à côté de tout."

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Eva Besnyö, sans titre, 1976 (Action menée par les Dolle Mina, “Terug naar de Breinaald” / “Retour à l’aiguille à tricoter »)

 

 

LIRE L'ARTICLE DE CATHERINE GONNARD http://lemagazine.jeudepaume.org/2012/07/catherine-gonnard-eva-besnyo-une-femme-de-son-siecle/


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Eva Besnyö, Autoportrait, Budapest, 1929 © Eva Besnyö / Maria Austria Instituut Amsterdam

 

 

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Brouiller les cartes. Masculin ? Féminin ? Mais ça dépend des cas. Neutre est le seul genre qui me convienne toujours.


  

Après le passage des footballeuses lesbiennes sud africaines en France le reportage vidéo de TV5 Monde

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Videos/Reportages/p-22210-Lesbiennes-et-footballeuses-en-Afrique-du-Sud-elles-temoignent.htm

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Encore Elles !

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Le DVD

Durée 52 min
Co-production France Télévision
Format PAL
Type Multi Zone DVD 5 Pal DVD-R
Disponible en Français
Prix : 15.00 €

Pour l'acheter et voir la bande annonce :

http://www.lahuit.com/article/fra/encore-elles

Ou 

 http://www.violetteandco.com/librairie/

 

 

26 août 2010

Place du Droit des Femmes et des Hommes…

Au Trocadéro

 

Merci Nelly pour tous ce travail photographique !

 

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26 août 1970/ 26 août 2010

 

Pour lire la suite : 

Place des Droits des Femmes et des Hommes

 

 

 

Sur RFI le 10 avril 2010

9h30-10h30

Valérie Nivelon évoque avec Martine Storti, Cathy Berneim et d'autres les premières années du MLF

ECOUTER :

RFI-10avril10-40-ans-mlf-quand-femmes-prennent-parole

 


Le dossier de TV5 MONDE
pour célébrer les 40 ans du MLF
 

Le dossier sur "Les 40 ans du MLF, Féministes d'hier et d'aujourd'hui"est désormais en ligne sur le site de TV5 Monde, page informations

Pour le consulter, voici le lien : 
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/MLF-40-ans-feminisme-fevrier-2010

Et pour connaitre le programme spécial que TV5 Monde met en place pour célébrer les femmes, voici le lien : 
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/8mars-journee-internationale-droits-femmes-2010

  



France Culture

Le 19 octobre 2009, de  9 à10h

LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE

d'Emmanuel Laurentin

Thème : CULTE DES GRANDS HOMMES

Invitée Cathy Bernheim 

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Pour écouter :

FCultureFabdelHistoire19-10-9

 

"Avant les grands hommes, les grandes femmes ! A l'occasion d'une série consacrée au culte des grands hommes, nous ouvrons la semaine en évoquant celles qui ont voulu rendre hommage à une anonyme : la femme du soldat inconnu.
C'était le 26 août 1970, une dizaine de militantes se réunissaient place de l'Etoile. Elle veulaient réaliser une action spectaculaire pour soutenir leurs consoeurs américaines qui avaient déclenché une grève. Ce sera la pose d'une gerbe à celle qui est encore "plus inconnue que son mari".
Cette action brève mais médiatisée lancera le mouvement féministe qui va rapidement se structurer.
Cathy Bernheim qui a déjà raconté cette histoire au début des années 1980 dans "Perturbation, ma sœur" (ed. Seuil) , revient sur l'ambiance de cet événement, quand les militantes féministes voulaient faire entrer les femmes dans l'histoire.

 



LIVRES :
Cliquer ici
• Livres et revues 2009/2010
ou • Livres et revues 2011/2012
Des livres que l'on peut trouver, disponibles ou sur commande, dans toutes les libraires de France et de Navarre.

 

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Nous contacter

re.belles@free.fr 

 

ECOUTER DE LA MUSIQUE

 

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Si la liberté était le cri de guerre des femmes des années 70, en ce début d'année 2015, elle est aussi le cri de rassemblement de millions de gens, audible au delà des frontières.

 

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Communiqué de presse

Pintemps 2014

solidarité avec

Najat Vallaud Belkacem
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Depuis sa nomination au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud Belkacem subit une volée d’attaques et d’injures sexistes, racistes, misogynes, émanant à la fois de certains membres du personnel politique, de certains medias, de certains sites internet, de certains individus ou groupes s’exprimant sur les réseaux sociaux.
Elle est attaquée et injuriée sous divers angles : pour ce qu’elle pense, pour ce qu’elle a fait en tant que ministre des droits des femmes, pour ce qu’elle est, une jeune femme française d’origine marocaine. Sont ainsi visés ses idées, son action, son parcours, sa personne.
Nous tenons à affirmer notre entière solidarité avec Najat Vallaud Belkacem, conscientes qu’à travers elle, est aussi gravement mis en cause ce que doit être l’égalité républicaine,  c’est-à-dire l’égalité entre les sexes, entre les origines, entre les personnes.

 

Associations signataires :
Féminisme et géopolitique
40 ans de MLF
Forum femmes méditerranée
Chiennes de garde
Collectif féministe contre le viol
Libres MarianneS
Réussir l’égalité femmes-hommes
Ligue du droit international des femmes
Réseau féministe Ruptures
Fit une femme un toit
Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir
Coordination du lobby européen des femmes
Le monde à travers un regard
Femmes solidaires
Planning familial
Elles aussi
Association nationale des études féministes
Assemblée des femmes
Elues contre les violences faites aux femmes
Fédération nationale solidarité femmes
Du côté des femmes
Fédération nationale GAMS
Osez le féminisme
Féministes en mouvements

 

contact : http://www.martine-storti.fr/

 

 

 

« Les droits des femmes doivent être mis à l’agenda politique européen », réclament Marie-Noëlle Bas (Chiennes de garde), Magali De Haas (Osez le féminisme), Sabine Salmon (Femmes Solidaires), Annie Sugier (Ligue du droit international des femmes)... après le récent rejet par le Parlement de l'Union d'un rapport sur l'égalité salariale. A quelques semaines des élections des députés de l'UE, elles proposent d'en faire « un enjeu significatif du vote ».

 

Pour la deuxième fois en quelques mois, le Parlement européen a rejeté un texte qui visait à faire avancer l’égalité femmes - hommes en Europe. Les conservateurs, une fois de plus, se sont mobilisés contre l’égalité salariale, la lutte contre les stéréotypes sexistes ou l’accès des femmes aux responsabilités. Comme à leur habitude et prenant modèle sur leurs collègues américains, ils mènent en Europe un combat systématique contre les femmes au détriment de leur liberté et de leur émancipation. Plus étonnant, ils ont pu compter sur des députés s’affirmant progressistes pour s’abstenir et ainsi permettre le rejet du texte.

 

Ce rejet n’est pas un épisode isolé, il s’inscrit dans une série de reculs et de remises en cause des droits des femmes en Europe. Que l’on aborde la question de la contraception et de l’avortement, que l’on parle de permettre aux femmes d’accéder aux responsabilités ou encore de l’égalité des salaires, on se heurte à un mur de conservatisme qui freine n’importe quelle avancée, même minime. Pendant que l’Europe stagne, l’Espagne, la Lituanie ou la Macédoine font reculer le droit à l’avortement, pourtant clé de voute de la liberté des femmes et de l’égalité entre les sexes.

 

Que se passe-t-il dans les têtes de ces parlementaires ? Sont-ils, hommes et femmes, satisfaits des 18% d’écarts de salaire ? Sont-ils contents de constater que les femmes européennes ne sont que 25% dans les parlements nationaux ? Que parmi les 27 gouverneurs des Banques centrales, on ne compte aucune femme et qu’elles représentent par ailleurs 70% des travailleurs pauvres ? Qu’elles assument 2/3 des heures de travail pour ne toucher que 10% des revenus ? Qu’elles soient 62 millions victimes de violences physiques et sexuelles ? Est-ce cette Europe à laquelle nous aspirons et que nous souhaitons laisser aux générations futures ?

 

La responsabilité de la droite dans ces reculs est majeure. Celle des partis progressistes, qui n’ont pas réussi à mobiliser suffisamment ou qui se sont divisés, doit également nous interroger. Les quelques féministes qui se battent depuis longtemps dans ces organisations politiques le savent : l’égalité femmes - hommes, tout le monde est pour… mais ce n’est jamais la priorité ni le bon moment.

 

Quand les dirigeants de l’UE comprendront-ils qu’il ne sera pas possible de construire l’Europe sans les femmes et sans faire de leurs droits un automatisme des politiques publiques ? Tant que la moitié de la population sera victime de discriminations, d’inégalités et de violences, il ne sera pas possible de construire une Europe de justice et une Europe de paix.

 

Il ne s’agit pas uniquement des femmes elles-mêmes ou de leurs droits : c’est une vision de l’Europe que nous voulons porter. Continuera-t-elle à se construire indépendamment des intérêts de celles et ceux qui la constituent ? Continuera-t-elle à être l’objet de quelques individus blancs, aisés, vieillissants et déconnectés de la réalité des peuples qui depuis Bruxelles décident de l’avenir de millions de personnes, créent des normes dans de multiples domaines, mais relèguent aux Etats le droit de régir les libertés des femmes ? 

 

Les droits des femmes doivent être mis à l’agenda politique européen. Les élections européennes seront une occasion à saisir pour porter ce débat sur la scène européenne, d’en faire un enjeu significatif du vote et d’envoyer un signal clair aux institutions européennes : l’Europe ne se fera pas sans les femmes et ne se fera pas sans l’égalité.

 

Marie-Noëlle Bas, présidente des Chiennes de garde, Marie Cervetti, directrice du FIT, une femme, un toit, Caroline De Haas, militante féministe, Magali De Haas, Osez le féminisme, Monique Dental, réseau féministe Ruptures, Anne-Cécile Mailfert, Osez le féminisme, Françoise Morvan, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, Marie-Christine Lecomte, vice-présidente de Libres MarianneS, Françoise Picq, Association nationale des Etudes Féministes, Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires, Martine Storti, présidente de féminisme et géopolitique, Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes

 

 

 

 

LE BLOC-NOTES  

de Martine Storti 

(sur son site)

http://www.martine-storti.fr/bloc-notes/

 

Genre : osez la liberté !

… Pour en revenir à ces ABCD expérimentés dans quelques écoles françaises, ils auraient dû s’appeler « ABCD de l’égalité et la liberté ». De les avoir mal nommés n’a pas empêché les cris d’orfraie. Pour la suite, il faudra oser mettre la carte sur la table, c’est-à-dire la carte de l’émancipation réelle qu’il faut concevoir comme Pierre Mendès France concevait la  République, « éternellement révolutionnaire à l’encontre des inégalités, de l’oppression et de la misère, de la routine, des préjugés et éternellement inachevée tant qu’il reste des progrès à accomplir ».

… lire le début :

http://www.martine-storti.fr/bloc-notes/


http://blogs.mediapart.fr/blog/martinestorti/140214/propos-du-genre-osez-la-liberte

 

 

 

                                                 

 

 

 

 

Amina.

Portrait par Quentin GIRARD

Libération 5 septembre 2013

 

http://www.liberation.fr/monde/2013/09/05/amina-un-nouveau-dessein_929693

 

Le blog

http://freeamina.blogspot.fr

 

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le 22 février 2014

Pinar Selek


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L'humanité du 22 février 2014
Pinar Selek: Mandat d'arrêt international annulé
Interpol a annulé le mandat d'arrêt par Ankara qui visait la sociologue turque Pinar Selek, condamnée à la prison à vie en Turquie et réfugiée en France. C'est ce qu'a annoncé le député français  Philippe Bies (PS), membre de son comité de soutien.
"La commission de contrôle d'Interpol a annulé le mandat d'arrêt international qui avait été émis par Ankara et supprimé Pinar Selek de ses fichiers", a indiqué le député PS du Bas-Rhin, Philippe Bies, à l'AFP, se référant à une information officielle du ministère de l'Intérieur. "La sociologue retrouve sa liberté de mouvement" au sein des quelque 190 pays membres d'Interpol, à l'exception de la Turquie où elle reste poursuivie, a relevé l'élu. "La suite du combat, c'est son acquittement en Turquie", a ajouté le député.
Pinar Selek a été condamnée en janvier 2013 à la prison à vie par la Cour pénale d'Istanbul, alors qu'elle avait été acquittée à trois reprises auparavant, en 2006, 2008 et 2011. La sociologue, qui réside à Strasbourg, a réagi avec satisfaction à la levée de son mandat d'arrêt. "C'est une bonne nouvelle", a-t-elle dit, jointe par téléphone. Mais "mon seul but est l'acquittement et de rentrer chez moi", a-t-elle ajouté.
Pinar Selek a été condamnée pour "participation à un attentat à l'explosif contre un site touristique d'Istanbul, qui avait fait sept morts en 1998." Incarcérée peu après, elle a été impliquée dans cette affaire pour avoir refusé de donner à la police les noms de rebelles kurdes qu'elle avait rencontrés dans le cadre de ses recherches.
Elle avait été libérée en 2000 à la suite de la publication d'un rapport attribuant l'explosion en question à une fuite de gaz. Elle a quitté la Turquie en 2009, et obtenu en février 2013 l'asile politique en France. 

 www.pinarselek.fr/

solidaritepinarselek.france@gmail.com  

 

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Éditions iXe 5€

http://www.editions-ixe.fr/

 

 

                                                          

ARCHIVES

 JOURNAUX DU MLF         

 

• le torchon brûle n°0 - intégralité.

• le torchon brûle spécial Fête des Mères
• Chroniques du MLF : premiers articles, premiers journaux


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  Histoire du MLF             

 

• Chronologie des années 1970, 1971, 1972.

• 8 mars, du mythe à la réalité.  

• PLACE DES DROITS DES FEMMES ET DES HOMMES, 26 août 2010 - 26 août 1970 ARC DE TRIOMPHE - Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne  

 

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  Presse                              


• Le non-anniversaire d'octobre 2008 + presse 2008/2009  

DIALLO - DSK / OPINIONS DANS LA PRESSE

 

  Livres                               

 

• Livres et revues 2011/2012

• Livres et revues 2010

Rencontre avec deux libraires et une éditrice  

• Françoise Pasquier, éditions Tierce et Deuxtemps-Tierce, 1976-1993  

• Françoise Pasquier, éditrice

 

MernissiMod

 

  Programmes 2010             

  40 ans du MLF                   

 

• PLACE DES DROITS DES FEMMES ET DES HOMMES, 26 août 2010

• LE CONGÈS INTERNATIONAL FÉMINISTE

• LES PROGRAMMES 2010 DÉTAILLÉS

• LE CALENDRIER 2010

• LES PROGRAMMES AUTOUR 


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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 05:48

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  VOIR : LES PROGRAMMES 2010 DÉTAILLogo2LÉS

  VOIR : COLLOQUES 2010

VOIR : Livres et revues

… du cinéma !

 

Samedi 25 - dimanche 26 septembre 2010

Festival Femmes en résistance

à l’espace municipal Jean Vilar, Arcueil. RER B Laplace (zone 2) ou Arcueil Cachan.


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Projection samedi 25 septembre à 20h30 du film   Une fille comme moi* réalisé par les résidentes du C.H.R.S les Univers’Elles, l'Association “FIT une femme, un toit“, et Sandrine Goldschmidt. Agées de 18 à 25 ans les filles du FIT sont venues à la rencontre avec les féministes de 2010… comme par exemple le 6 juin à la fête des 40 ans à la Flêche d'Or et on cherché la réponse à leur question : féministes pour quoi faire ?


Une fille comme moi*

Prendre la parole, la donner, la libérer, la faire circuler, se regarder, s’écouter, puis regarder les autres, les écouter, prendre conscience, sortir du « Je », fabriquer du « nous », cicatriser hier, construire demain en ayant appris à dire non ensemble, c’est ainsi que les résidentes du FIT ont écrit ce documentaire, c’est ainsi que Sandrine Goldschmidt l’a réalisé.

Telles des journalistes, elles se sont prêtées au jeu des débats, des grilles d‘interview à construire, des rendez-vous à prendre. Elles ont appris à filmer, prendre le son, cadrer et éclairer. Elles ont témoigné, fait témoigner.

 

Après plusieurs mois de travail en ateliers, celles qui m’ont jamais la parole l‘ont prise et l’ont donnée, surprenant chaque fois leurs interlocutrices par leur énergie de vie, par leur lutte acharnée contre la victimisation, par leurs actes qui font d’elles des résistantes à l’oppression.

 

Elles ont voulu dire qu’elles sont la relève, celle qui n’acceptera plus la torture, l’infamie, la soumission.


 Elles ont conclu « aujourd’hui, moi, je suis féministe ».


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http://www.associationfit.org/  

http://resistancesdefemmes.wordpress.com/

 

 

 

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Samedi

13h30 Ouverture

 

14h Femme, vieille et militante ! (résistance à la  bêtise)

 “The Time of Their Lives“, de Jocelyn Cammack, 2009, 69’

 A trois, elles ont trois siècles, et rien perdu de leur énergie revendicatrice et de leur sourire. Pensionnaires d’une maison de retraite pas tout à fait comme les autres, elles sont de tous les combats.

 

16h Belles telles qu’elles ! (résistance à la bêtise)

 “Arresting Ana“ de Lucie Schwarz , 26’.

Les blogs pro-Ana, entre incitation à l’anorexie et acte libératoire de jeunes femmes en souffrance ? Les interdire ? Se tromper de coupables ? Complexité d’une situation de mal-être des jeunes femmes.

 "Berpekt Houdbaar, Sunny Bergman", 2008, 60’.

Rides, seins, nez, hanches, lèvres &. la chirurgie esthétique modifie, rabote, gonfle, découpe & jusque que dans les parties les plus intimes. Avec talent et humour, Sunny Bergman décortique et dénonce le business de la femme irréelle.

 

18h A la maison ou dans la rue : séance-débat autour des violences sexuelles.

“Pas à vendre“, de Marie Vermeiren, pour le Lobby européen des femmes. 26’

 Suivi du dernier film de Carole Roussopoulos,

“Viol conjugal, viols à domicile“, 2009, 28’

 Discussion, en partenariat avec Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol et Osez le féminisme, qui prépare un nouveau manifeste contre le viol.

 

20h30 Féministes, pour quoi faire ?

Introduction théâtrale : Monologue de Médée, extrait du spectacle “Sages comme des images“, passé à Avignon. D’après Dario Fo et Franca Rame. Avec Rebecca Bonnet et la compagnie "La nébuleuse du crabe ª. recitsdefemmes@gmail.com

Une fille comme moi*, documentaire réalisé par les résidentes du C.H.R.S les Univers’Elles, Association “FIT une femme, un toit“, et Sandrine Goldschmidt, 2010.

 Les résidentes du FIT sont souvent féministes sans le savoir, parce qu’elles ont posé des actes forts de refus de la société patriarcale. Elles partent à la découverte du rôle des associations féministes et d’un mouvement multiforme et d'un chemin qui pourrait bien changer à jamais leur vision de la société.


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dimanche

13h30 "Pas un truc de gonzesse ?" (résistance à la bêtise)

“Mas Vale Mana que fuerza ?“, de Mari Carmen de Lara, 2007, 70’

 Football, Boxe & Des femmes aussi performantes que des hommes ?

“Ella es el Matador“, de Gemma Cubero et Celeste Carrasco, 2009, 62’, Etats-Unis / Espagne.

 Des taureaux, des hommes &. Comment exister dans cet univers symbolique et machiste ? Portraits de femmes qui se confrontent à la Bête.

 

16h  “J’ai tué mon mari violent“, crime ou légitime défense : séance-débat

“Sin by Silence“, de Olivia Klaus, 2008, 52’ : Comment faire pour que les femmes qui se retournent contre leur mari après des années de violence conjugale ne se retrouvent pas derrière les barreaux pour le reste de leur vie ? L’exemple américain d’une lutte de 20 ans pour faire reconnaître les mécanismes de la violence conjugale

 

18h Féministes, pour résister à la bêtise humaine !

Séance de courts-métrages, drôles ou énergisants, pour montrer comment les femmes résistent à la bêtise humaine au quotidien ! Programme en ligne début septembre.

 

19H30 Apéro musical avec les Mam’selles Mallow

 EXPOSITION de photos : "Tampons contre la bêtise", photographies, par Hélène Epaud.

 

 

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Jeudi 7 au dimanche 10 octobre 2010 

 

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Sisterhood is powerful

Au Nouveau Latina - 20, rue du Temple, 75004 Paris, tél. 01 42 78 47 86  

 En partenariat avec la Mairie de Paris (Observatoire de l’Égalité femmes hommes, Mission cinéma)

et le Cinéma le Nouveau Latina.   

Séance d'ouverture le jeudi 7, deux séances vendredi 8 le soir, trois séances samedi 9, trois séances dimanche 10, clôture autour d'un verre dimanche soir.

Programmation proposée par Cathy Bernheim et Nicole Fernández Ferrer.


 http://www.centre-simone-de-beauvoir.com
 http://www.facebook.com/pages/Centre-audiovisuel-Simone-de-Beauvoir/322512114438

   

 

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TO DELPHINE, WITH LOVE

Avant l’hommage que va lui consacrer la Cinémathèque française (du 22 septembre au 11 octobre), le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir tient à associer Delphine Seyrig à cette programmation consacrée à la lutte des femmes pour leur libération.
 
Voici 20 ans que Delphine est partie. S’est éteinte, comme on dit, pour autant qu’une telle lumière puisse s’éteindre. Comme une étoile morte, a dead star, elle continue de briller sur les écrans, dans les mémoires. Car au cinéma, les actrices ne meurent jamais : elles apparaissent et disparaissent au gré des modes, de la volonté des faiseurs de film et des aléas de la vie. Mais leur image ne meurt pas. Seuls meurent les supports, pellicules ou pixels qui s’effacent, dit-on, plus vite que le souvenir dans nos vies éphémères. Au cinéma le temps n’est rien qu’une convention–ce qu’ensemble nous tenons pour vrai, réel ou simplement, nécessaire. Le temps d’un film ou de l’éternité, c’est pareil. Mais Delphine était aussi une femme entêtée. L’éternité ne lui suffisait pas : elle voulait que les femmes soient heureuses, libres et débridées dans la vraie vie. C’est pourquoi, s’emparant de la vidéo, son premier geste a été de réclamer la libération d’une prisonnière politique (Inez, 1974). Puis elle a mis sa fantaisie au service de combats souvent jugés dérisoires par la société qui l’encensait par ailleurs (Maso et Miso vont en bateau, 1975 ou Scum Manifesto, 1976) ou dévoilé l’envers du décor dans lequel évoluaient les actrices de son époque (Sois belle et tais-toi, 1977). Des vidéos diffusées par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, qu’elle a contribué à créer avec Simone de Beauvoir, Carole Roussopoulos, Ioana Wieder et quelques autres, en 1982.

DE LA FORCE DES FEMMES

Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? Mais qu’est-ce qu’elles font, elles, les pires de toutes ?  Elles dressent un toit. Elles marchent de Hendaye à Chypre et retour. Elles envoient des lettres chez elles ou ploient sous le poids de la rumeur… Mais elles ne rompent pas. « Rompez ! »,  ce n’est pas dans leur vocabulaire. Ce sont des femmes en marche, en lutte, en colère, ces féministes dites de la deuxième génération qui, un peu partout à travers le monde, font exploser les stéréotypes depuis quelques décennies. Du tract au théâtre,  du marteau sans faux-cils à l’art comptant pour quelque chose (par opposition à « l’art comptant pour rien » cher à tant de conservateurs), leurs outils sont divers. Mais toujours, pour les suivre, les accompagner, il y a une caméra. Et bien souvent, derrière elle, le regard d’une  ou de plusieurs femme(s).

C’est ce qu’il faut pour monter en intensité : des regards et des femmes. Dessus, dessous, devant, derrière (la caméra). Et pour que le message soit puissant, il faut que les femmes aiment les femmes. Qu’elles les écoutent et qu’elles les enregistrent. Qu’elles les caressent du regard et qu’elles les filment du bout des doigts.  Il faut que les femmes s’aiment. Ça y est, la rumeur enfle, des voix se font entendre de plus en plus distinctement. Entre celles qui s’exclament : « Depuis le temps qu’on vous le dit » et celles qui jamais au grand jamais n’accepteront les diktats de la masse, entre celles qui « Non merci, sans façon » et celles qui « aiment les hommes », quelle cacophonie ! Mais qui a dit qu’aimer ça se passait seulement derrière les portes closes,  au fond d’un lit, dans la pén…(h)ombre ? Dessus, dessous, mais jamais à côté ? À deux mais jamais plus ? Qui a dit qu’aimer les femmes, c‘était ne pas aimer le reste de l’humanité ?  Qui a dit que la fraternité n’avait pas de féminin ?

Les films que nous vous proposons ici vous prouvent le contraire.

Ils montrent que la force des femmes est d’être ensemble, de se battre ensemble, de rire ensemble. Ils affirment qu’elles peuvent partager toutes les choses de la vie sans en avoir honte. Ils démontrent que le gène du double débrayage n’existe pas : que le mot charpentier peut s’employer au féminin, que l’art des femmes parvient à faire trébucher le vieux monde macho dans ses propres voiles… Et qu’un regard peut être une arme efficace pour démolir les forteresses.

SISTERHOOD = SORORITÉ ?

En 1970 paraissait aux États Unis un recueil de textes intitulé « Sisterhood is powerful ».  Membre du groupe des New York Radical Women et co-fondatrice du W.I.T.C.H., la poétesse Robin Morgan faisait preuve d’une largesse d’esprit qui prévalut longtemps dans les mouvements des femmes de la deuxième génération, en publiant une série de contributions disparates, mais dont l’ensemble donnait une photographie assez exacte de ce qui se passait alors chez les féministes américaines. De la charte presque réformiste du N.O.W. au SCUM Manifesto, le spectre était large, et le choix, vaste. Et le mot « sisterhood » qui couronnait cette démarche, devint emblématique de cette tolérance. Et cela d’autant facilement que la langue anglaise avait un autre mot, « sorority », pour décrire le lien entre deux sœurs. Par contre en France,  le seul mot « sororité » par lequel se traduisent les deux termes, n’a jamais été vraiment revendiqué. Jusqu’à récemment où quelques intrépides ont sorti le slogan « Liberté, égalité, sororité » pour fêter l’anniversaire des 40 ans du mouvement de libération des femmes.

Cathy Bernheim

 


 

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JEUDI 7 OCT.

20h
MAIS QU’EST CE QU’ELLES VEULENT ?
de Coline Serreau. France, 1975, 90’
Témoignages de huit femmes, ouvrières, paysannes, mères de famille qui s’interrogent sur leur vie, leur place dans la société… Elles se battent contre les inégalités, les préjugés,les conditions qui leur sont faites… Elles ne renoncent pas, et se livrent à la caméra les yeux grands ouverts sur le monde. En présence de Coline Serreau, réalisatrice (sous réserve) –

Projection suivie d’une rencontre autour d’un verre.

VENDREDI 8 OCT.
20h
LETTERS HOME
de Chantal Akerman. France, 1986, vidéo, coul., 104’
Pièce de François Merle : 11 février 1963, Sylvia Path, poétesse américaine,se donne la mort. Une longue correspondance la reliait jusque-là à sa mère. Projection suivie d’une rencontre avec Chantal Akerman et Ioana Wieder fondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
 

22h

Vidéo et Art. Séance concoctée et présentée par Élisabeth Lebovici, critique d’art

 

GUERRILLÈRE TALKS
de Vivienne Dick.Etats-Unis, 1978, S8, coul., 28’
Inspirée des Guérillères, de Monique Wittig et des recherches de la psychanalyste Luce Irigaray, Vivienne Dick, cinéaste (alors) punk et (déjà) féministe, s’est lancée à la recherche d’un langage révolutionnaire au féminin pluriel. Elle construit son cinéma devant nos yeux, ou du moins une forme de cinéma partagé avec ces guerrières --Lydia Lunch, Pat Place, Adele Bertei, Tina Lhotsky...-, qu’ont été ces femmes surgies comme des fusées sur la scène newyorkaise de la fin des années 70’s. Huit magasins de film super 8 non montés se succèdent, séparés par des entames rouges, laissant chacune
apparaître et occuper l’image et le son à sa guise, sans obéir à la voix de son maître. (E.L)

 

MY NECROPOLIS
de Moyra Davey,France, Canada, 2009, vidéo, coul., 30 min
Ce qui me plait dans l’oeuvre de Moyra Davey, artiste, écrivaine et vidéaste vivant à New York et ayant séjourné durant un an à Paris, c’est qu’elle partage chacune de ses hésitations, de ses interrogations dans ses productions, sans rendre celles-là plus intelligentes, plus belles, plus totalisantes, plus lêchées. Ainsi, dans My Necropolis, elle donne un texte à lire et à interpréter par ses proches: l’extrait d’une lettre de Walter Benjamin à Gershom Scholem (1931), que Davey cherche en vain à comprendre. L’enquête de Davey englobe des amies traductrices, des amieshilarantes mais aussi son fils et son
compagnon, englobant aussi des vues de cimetières parisiens et des tombes en particulier. Celles-là référent à l’écriture, aux écrivain(e)s, à la lecture, à la mélancolie. (E. L)

 

 

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SAMEDI 9 OCT.
18h
SOME AMERICAN FEMINISTS
de Luce Guilbeault, Nicole Brossard & Margaret Wescott. Canada, 1980, 56’, coul
Luce Gulbeault s’entretient avec Rita Mae Brown, auteure et poète, Margo Jefferson, écrivaine et critique, Kate Millett, auteure et sculpteure, Lila Karp, écrivaine et professeure, Ti-Grace Atkinson, théoricienne et activiste féministe, Betty Friedan, auteure.
 

20h
 

INÈS
de Delphine Seyrig. France, 1973, vidéo, n/bl., 19’ 28
Delphine Seyrig dénonce avec force l’emprisonnement et les sévices dont a été victime Inès Etienne Romeu, militante brésilienne opposée à la dictature emprisonnée en 1971. 

 

LA MARCHE DES FEMMES À HENDAYE
de Carole Roussopoulos & Ioana Wieder, France 1975, vidéo, n/bl., 30’
Mille femmes venues de toute la France se rassemblent à Hendaye le dimanche 5 octobre 1975 contre les exécutions de militants basques par le régime franquiste.
 

LA MARCHE DU RETOUR DES FEMMES À CHYPRE
de Carole Roussopoulos. France, 1975, vidéo, n/bl., 40’
Avec l’appui de délégations de femmes, venues du monde entier, les femmes chypriotes s’efforcent d’obtenir, par une marche pacifique, l’application de la résolution de l’ONU ordonnant le retour des réfugiés chez eux.
Projection présentée par Hélène Fleckinger, Association Carole Rousopoulos  

  

22h
LA RUMEUR (THE CHILDREN’S HOUR)
de William Wyler. États-Unis, 1961, 35’, n /bl., 1h 44
Dans une petite ville de province, deux amies Karen Wright et Martha Dobie dirigent une institution pour jeunes filles, aidées par Lily, la tante de Martha, une ancienne actrice excentrique. Projection présentée par Cathy Bernheim, journaliste écrivaine.

DIMANCHE 10 OCT.
16h
RAISING THE ROOF
de Veronica Selver & Françoise Flamant. États-Unis, 2005, vidéo, coul. 30’
Les Seven Sisters un collectif américain de femmes charpentières, brisent les discriminations professionnelles et prouvent leurs talents.  

 

MAIS QU’EST-CE QU’ELLES FONT ?
Groupe la Griffone, 198 ?, vidéo, coul., 42’
Des femmes créent, travaillent, mettent en commun ressources et combats.


ALLERS VENUES
de Vivian Ostrovsky. France, 1984, 16’, coul., 12’
À la campagne, un groupe d’amies vont et viennent entre poulets, chiens et chats. Projection en présence des réalisatrices des trois films.


18h
SÉANCE INA
Concoctée et présentée par Catherine Gonnard.

 

20h
YO LA PEOR DE TODAS
de Maria Luisa Bemberg. Argentine, 1990, 35mm, coul., 105’
Soeur Ines de la Cruz, non admise à l’université parce qu’elle était femme, rentre au couvent où elle devient, en proie à la misogynie du Mexique de l’époque, une des plus grandes savantes et poétesse de l’empire espagnol du XVIIe siècle.

 

 

 

Bravo à Nicole, Laetitia, Cathy, Marion la graphiste et toute l'équipe du Centre

pour cette très belle affiche, ce très beau dépliant,

ce programme que nous allons (re) découvrir… Michèle Dublog.

 

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Lundi 1er et 2 novembre 2010 


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22e festival international lesbien et féministe de Paris

Quand les lesbiennes se font du cinéma

Pour les 40 ans du mouvement de libération des femmes un hommage spécial à Carole Roussopoulos.

Programmation en cours…

Pour cause de travaux, le festival aura lieu cette année à

l'Espace Reuilly, 21 rue Hénard, 75012 Paris

 

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Et ne pas oublier la fête

flyerTango

 

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Discussions, Rencontres, Colloques

 

 

 

/ séminaire

« VIDÉO DES PREMIERS TEMPS »

dont l'Association Carole Roussopoulos est partenaire et qui s'intéressera cette année aux

« Politiques de la vidéo : revendication d'autonomie et inscription institutionnelle ».    

Le séminaire aura lieu un lundi par mois, entre 17h30 et 20h, à la BnF, site Richelieu, en salle des commissions (5 rue Vivienne, 75002 Paris – Rez-de-chaussée – Métro : Bourse, Pyramides ou Palais-Royal).

 

 

/ séminaire

TRAVELLING FEMINISTE 

"PENSÉES ET USAGES CRITIQUES DES IMAGES"

Travelling Féministe est un laboratoire de recherche et d'expérimentation sur les usages féministes, queer, postcoloniaux des archives audiovisuelles, travaillant autour des ressources du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, fondé en 1982 par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder.

programme en attente 

 

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http://www.institutemilieduchatelet.org/

 

 

/ Cycle de conférences : « Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre »

 

/ Séminaire Sexe et Genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines 

 

/ Le Café de l’Institut Émilie du Châtelet

18h30 à 20h30 : Jardin des Plantes, Restaurant La Baleine, 47 rue Cuvier 75005 Paris

    

/ Conférence 

 

/ Assises de l'IEC 2012  


/ Colloque 

 

/ Journée Jeune recherche
de l’Institut Émilie du Châtelet

 

http://www.institutemilieduchatelet.org/

 

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Le Centre Hubertine Auclert

Centre francilien de ressources pour l'égalité femmes-hommes
7 impasse Milord, 75018 Paris

Centre de ressources

Causeries

Séminaires

Agendas/Actualités…

http://www.centre-hubertine-auclert.fr/

 

 

 

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Catégories

/ ACTUS / OPINIONS /

 

MANIFS / ACTIONS         

 

Le 8 mars c'est toute l'année!


 

 

 

 

 

 

 

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Figaro, ici, Figaro, là, Figaro en haut, et Figaro en bas !

 

Ce n’est pas le fameux air du Barbier de Séville,  mais la présentation tout aussi virile de la saison 2013-2014 de l’Opéra de Paris, que 10 activistes de la Barbe ont brièvement interrompue aujourd’hui.
Pour ne prendre que les opéras, sur 19 oeuvres programmées, 19 compositeurs, 19 virils librettistes, 19 metteurs en scène, et, 18 chefs d'orchestre masculins sur 19.
Depuis là scène où elles avaient rejoint Mr Christophe Ghristi directeur de la dramaturgie et la directrice du Ballet sortante Mme  Brigitte Lefevre (bientôt remplacée par Mr Benjamin Millepied), les barbues se sont félicitées de la bonne tenue virile du programme:
« Comme Rodolphe sut sacrifier Mimi à son art, de même vous savez faire place nette et ne laisser que le mâle talent s’exprimer et s’épanouir lorsqu’il s’agit de diriger.  A la baguette comme à la tête de votre noble établissement. "Riez" donc Messieurs – à l’instar de  la Marguerite de Faust - "de vous voir si beaux en ce miroir" que vous tend La Barbe".
 "à part Werther, les femmes sont pourtant à l 'honneur dans le répertoire" a bravement tenté Mr Ghristi alors que les barbues regagnaient les coulisses guidées par le service d'ordre.

Quelques chiffres :
 
Saison 2013-2014 de l’Opéra de Paris
    •    Opéras (sur 19) : 19 hommes compositeurs / 19 hommes librettistes / 19 hommes metteurs en scène / 18 hommes chefs d'orchestre
    •    Ballets (sur 19) : 19 hommes compositeurs / 15 hommes chorégraphes
    •    Concerts symphoniques (sur 8) : 8 hommes compositeurs / 8 chefs d’orchestre
 
Chiffres Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, 2012 :
    •    96% des opéras sont dirigés par des hommes
    •    70% des centres chorégraphiques nationaux sont dirigés par des hommes
    •    85% des centres dramatiques nationaux sont dirigés par des hommes
    •    95% des concerts sont dirigés par des hommes 

 

www.labarbelabarbe.org

 

labarbelabarbe@gmail.com


fb : groupe d’action féministe la barbe
tw : @labarbelabarbe

 

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DR-Simone de Beauvoir et Alice Schwarzer

 

 

OPINIONS                         

L'écho des actes

Dans le feu de l’action, il arrive que les actes dépassent la pensée. Évaluer la portée des événements et des actions entreprises pour leur répondre, prendre son temps, préciser son opinion. : autant de moyens de sortir de l’urgence de l’actualité pour s’éclaircir les idées.

+ ici > • Ne pas aller place des Vosges !  

 

INTERNATIONAL              

Yabiladies le magazine des maghrébines

  ici > http://www.yabiladies.com/articles/details/9448/femmes-arabes-annees-lumieres-liberte.html

 http://www.yabiladies.com/

Le plus.Nouvelobs

Révolutions arabes : la démocratie, incompatible avec le droit des femmes ?

Réminiscence de notre propre histoire, les révolutions arabes ?

Geneviève Fraisse nous livre son analyse :

 ici > http://leplus.nouvelobs.com/contribution/210393;revolutions-arabes-la-democratie-incompatible-avec-le-droit-des-femmes.html

Sur Radio Canada 

 ici > le-feminisme-musulman-nexiste-pas-Wassyla Tamzali 

  Toutes les vidéos du Congrès du 2, 3 et 4 déc 2010

 ici >  Le congrès international féministe 2010

 

MÉDIAS                                

> EGALITÉ-info

les femmes et les hommes font l'info

> Un nouveau blog

Feministes en tous genres

qui publie des entretiens et des articles sur le genre et la sexualité 

http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/

 > Une nouvelle émission

sur France Inter consacrée aux femmes

Désormais tous les vendredi à 9h

Les femmes, toute une histoire-F-Inter-dim16h-17h

 Présentée par Stéphanie Duncan

LES NOUVELLES news • , l'autre genre d'info

 

En marge du 6 octobre 1979

Le mouvement féministe d’après 68 en France est une histoire atypique et houleuse qui a laissé des traces… Pour moi, encore aujourd’hui, écrire en majuscules “MLF“ est une épreuve, une émotion et une interrogation. 

Pour comprendre, il faut revenir à la journée du 6 octobre 1979. Une Marche des Femmes est prévue pour que la loi Veil de 75, légalisant provisoirement l’avortement, soit confirmée lors de sa révision, prévue à la session parlementaire de l’automne 79. 

Boulevard Raspail (?), à l’heure dite, la foule des femmes est impressionnante et quand la manifestation a démarré nous sommes 40 à 50.000. Nous n’avions jamais vu ça. Je savais que des collègues à moi, instits. en Seine-Saint-Denis, avaient prévu de venir… Mais là, ces milliers de femmes de tous horizons, c’était le bonheur d’un aboutissement : “toutes les femmes“, sans drapeaux ni signes distinctifs. Elles sont dans la rue pour leur Liberté.

Mais voilà que des galopades bizarres se font sur les côtés. Un petit groupe habillé en vert et blanc. Certaines portent d’immenses lettres M, L, F, vertes aussi, d’autres distribuent des tracts, elles tentent de prendre la tête de la manifestation sans y parvenir, ouf ! C’est Psyképo pour les initiées ; le groupe psychanalyse et politique, librairie des femmes, éditions des femmes, Antoinette et ses groupies, on a l’habitude… Si ce n’est que… 

...Quelques jours plus tard nous apprenons que “Mouvement de Libération des Femmes – MLF“ a été déposé comme marque commerciale à l’Institut National de la Propriété Industrielle. 

Les tentatives d’Antoinette Fouque pour s’approprier le mouvement des "femmes" et du même coup de "les" déposséder de ce qu'"elles" viennent de conquérir ont commencé bien avant l’automne 1979 et continuent encore aujourd’hui. La dernière offensive était en octobre dernier. Pour en connaître les détails, les méthodes et les déjouer, vous pouvez lire les articles parus dans la presse nationale du mois d’octobre 2008.